Immobilier : les écarts des prix à Marseille se creusent entre les arrondissements !

+12 % sur les logements du côté de Belle de Mai et de Saint-Mauront

Du côté de Belle de Mai, de Saint-Mauront, de Saint-Lazare ou encore de la Villette, le Celsius n’est pas le seul à grimper ! Jugez plutôt, dans le IIIe arrondissement de Marseille, les prix des logements anciens enregistrent 11,8 % de hausse annuelle. S’ils font moitié moins bien, les IVe (le Blancarde, les Chartreux) et XVe (les Aygalades, les Borels) arrondissements ne sont toutefois pas en reste avec des hausses respectives de 6 et 5,9 %. Du coup, à Marseille, les prix montent dans près de trois arrondissements sur quatre. Et c’est dans le Xe marseillais (Saint-Loup, la Capelette) que la plus forte baisse est enregistrée et encore, elle se limite à un recul de 4,8 % sur l’année.

Plus de 4 000 € du m² dans le VIIIe marseillais

Si l’appartement de vos rêves se trouve dans l’un des secteurs suivants : Bonneveine, les Goudes, Montredon, Périer, la Plage, la Pointe Rouge, etc, sachez que pour en devenir propriétaire, il vous faudra débourser 4100 € du m². À titre de comparaison, les prix immobiliers dans le VIIIe sont trois fois plus élevés que dans le XIVe. Du côté des Arnavaux ou encore du Canet, un appartement se monnaye, en moyenne, aux environs de 1 349 € du m². Au contraire, les IIe (2 888 € du m² / les Grands Carmes, Hôtel de Ville) et XIIe (2 869 € / la Fourragère, Montolivet) affichent des prix proches de la moyenne de la cité phocéenne, à savoir 3 038 € du m².

À Marseille, les prix immobiliers sont négociés à hauteur de 5 %

Avec 0,9 % de gagnés par rapport au LPI du mois dernier, force est de constater que dans la cité phocéenne, les marges de négociation se maintiennent à un haut niveau. Cela est dû non seulement au ralentissement de la hausse des prix immobiliers phocéens mais aussi à un tassement de la demande.

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