+ de 50 % des villes ont vu leur loyer baisser !

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Les loyers des biens immobiliers en location diminuent dans plus de la moitié des villes de plus de 10 000 habitants ! Une tendance qui se confirme depuis 2015 selon l’observatoire des loyers CLAMEUR. 

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+ de 50 % des villes ont vu leur loyer baisser !
Avec 13,2 € du m², Bordeaux enregistre une baisse de ses loyers de 0,2 %. © Fotolia
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La baisse des loyers se confirme en 2017

Le phénomène se répand dans toute la France. La baisse des loyers concerne 50,9 % des communes de plus de 10 000 habitants, constate l’observatoire des loyers CLAMEUR ! Une tendance qui est constatée depuis 2015, année qui enregistrait une baisse de 0,9 %. Parmi les villes concernées, on peut compter Paris, Marseille, ou bien encore Grenoble, Bordeaux et Nice. L’encadrement des loyers n’est pas nécessairement en cause, puisqu’il ne concerne que la ville de Paris (Lille vient tout juste de mettre en place ce dispositif). L’absence de mobilité étudiante à cette période de l’année peut néanmoins expliquer le déclin des loyers.

Les loyers en baisse Valeurs collectées par l'observatoire des loyers CLAMEUR. © DR

Lyon, Toulouse, ou Lille, les prix des locations augmentent !

En 2017, les loyers progressent moins que les prix à la consommation dans 75 % des villes de plus de 148 000 habitants, contre 70 % en 2013. Certaines villes font néanmoins exception, comme Lyon, Toulouse, ou Lille dont les loyers augmentent plus rapidement que l’inflation. A Lille cette forte hausse peut être expliquée par la pénurie de logements intramuros. La ville a en effet longtemps boudé la construction de petites surfaces, pourtant convoitées par les étudiants. Ce sont d’ailleurs les studios et les une pièce qui enregistrent une hausse de loyer supérieure à l’inflation (+1,1 %) sur l’ensemble du territoire métropolitain.

Bon à savoir 

Depuis 2013, l’INSEE enregistre une inflation en moyenne à 0,6 %. 

La mobilité résidentielle des locataires est en hausse !

Traditionnellement, la période hivernale est peu favorable à la mobilité résidentielle. En effet, les grands déménagements se déroulent davantage au printemps. Les mois de janvier et février sont cependant prometteurs : pour la première fois depuis 20 ans, un regain d’activité a été observé durant l’hiver. Michel Mouillart, professeur d’économie à Paris Ouest, explique cette hausse par deux facteurs. Tout d’abord, le moral des ménages français est très bon, ils sont donc plus enclins à emménager, ce qui favorise la mobilité résidentielle. De plus, la primo-accession, répandue, participe également à la mobilité résidentielle. Les primo-accédants, la plupart du temps, libèrent un logement en accédant à la propriété, ce qui participe aussi à la hausse de la mobilité résidentielle.

Mobilité résidentielle Après un léger repli en 2016, l'année 2017 commence sur une hausse de la mobilité résidentielle. © DR
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