Lancé à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, le nouvel outil d'Airparif, en charge de la qualité de l'air, informe les spectateurs et athlètes sur les épisodes de pollution. Accessible au grand public, il permet de vérifier la qualité de l’air heure par heure dans toute l’Île-de-France.
Une nouvelle application pour anticiper l’évolution de la qualité de l’air
En France, les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont baissé de 5,8 % en 2023. Toutefois, selon un rapport de Citepa, association ayant pour mission de guider l'action air et climat, l’air respiré par les Français reste encore pollué par des particules fines nocives pour la santé.
À l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Airparif a lancé un nouvel outil pour mesurer l’évolution de la pollution en Île-de-France. L’organisme qui surveille la qualité de l'air en région parisienne a mis à disposition ce nouvel outil, qui permet de visualiser rue par rue et heure par heure le niveau de CO2 dans l’air.
Jusqu’à présent, la modélisation mise au point par Airparif permettait « seulement » de prévoir de façon précise l’évolution de la qualité de l’air en temps réel. Désormais, l’outil permet d’anticiper la situation pour les heures à venir. L’objectif principal du nouvel outil d’Airparif est de permettre aux utilisateurs d’anticiper leurs déplacements en Île-de-France.
Le nouvel outil permet de zoomer pour découvrir la qualité de l’air sur chaque site olympique.
Une carte interactive à la disposition des Franciliens
Accessible sur le site internet et sur l’application d’Airparif, ce nouvel outil, créé en partenariat avec l'Agence régionale de santé (ARS), offre la possibilité aux utilisateurs de s’informer sur la qualité de l’air qu’ils respirent à tout moment de la journée. « Nous sommes désormais capables de prévoir sur les six prochaines heures l’évolution de la qualité de l’air », confirme Antoine Trouche.
Concrètement, les Franciliens et les touristes ont accès à une carte interactive de la région francilienne, qui met en évidence les concentrations en dioxyde d’azote, particules fines ou ozone (O3). Ils peuvent ainsi connaître la qualité de l’air du lieu où ils se trouvent et se renseigner sur les niveaux de pollution acceptables ou non. Il leur suffit d’indiquer l’adresse du lieu pour découvrir si elle est classée en vert, orange ou rouge, indiquant la quantité de polluants tels que l'ozone, le dioxyde d'azote et les particules fines. Le nouvel outil d’Airparif indique également les données de pollution sur les sites olympiques grâce à des pictogrammes.
Une application qui restera disponibles après les Jeux
Le nouvel outil d’Airparif a été initialement créé pour informer les athlètes présents aux Jeux Olympiques et Paralympiques sur l’état de la pollution de l’air sur leur site olympique, dans la mesure où la pollution de l'air dégrade les performances sportives. Néanmoins, il restera actif après la fin des Jeux Paralympiques. Il sera notamment utile pour les sportifs, qui pourront éviter les rues les plus polluées.
Airparif recommande d’ailleurs aux plus fragiles de ne pratiquer aucune activité physique en cas de pic de pollution sévère, plus particulièrement pendant la période estivale, marquée par le chaleur et l’ensoleillement. Des facteurs qui favorisent la pollution à l’ozone de basse altitude. Lors de ces épisodes, l’organisme conseille également aux personnes sensibles et vulnérables (seniors, enfants, personnes souffrant d’un problème de santé…) de ne pas sortir l’après-midi.
À la fin des Jeux, Airparif produira une évaluation de l’impact de l’événement sur la qualité de l’air.
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