Selon une étude de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), la taxe foncière a augmenté de 16,42 % sur la période 2009-2014. Zoom sur les villes et départements où l'évolution est la plus notable.
La hausse continue de la taxe foncière connaît un ralentissement
Alors qu'elle s'élevait à 21,17 % sur 2007-2012 puis 21,26 % sur 2008-2013, la hausse de la taxe foncière connaît donc un ralentissement assez significatif sur la période 2009-2014. Cependant, cette hausse reste « forte » selon l'UNPI qui affirme que cette augmentation est liée à celle des taux d'imposition fixés par les villes et départements (+ 7,86 %) ainsi que la revalorisation annuelle des valeurs locatives (+ 7,94 %).
Des disparités importantes entre départements
Alors que la part départementale payée par les contribuables a augmenté de 17,45 % sur la même période sur l'ensemble du territoire, des disparités significatives entre départements existent. Ceci s'explique par le fait que, sur certains territoires, par exemple la Martinique ou les Hauts-de Seine, seule la revalorisation annuelle des valeurs locatives a influé sur les cotisations. Enfin, toujours selon l'UNPI, la moyenne des taux cumulés de la taxe foncière s'élevait à 36,90 % sur l'année 2014.
Chiffres clés
Les propriétaires en Corse-du-Sud sont ceux qui ont subi la hausse la plus importante (+70,50 %), alors que dans les Hauts-de-Seine, la taxe a connu sa hausse la plus faible (+5,70 %).
Top 3 des villes où l'augmentation a été la plus importante :
- Argenteuil (+26,34 %)
- Montreuil-sous-Bois (+24,02 %)
- Dijon (+21,59 %)
Top 3 des villes où l'augmentation a été la plus faible :
- Grenoble (+6,53 %)
- Tourcoing (+6,80 %)
- Nice (+6,95 %)
Taxe foncière : paiement jusqu'au 15 octobre 2015 (20 octobre en cas de télépaiement) https://t.co/cDUoCcHtYh
— service-public.fr (@servicepublicfr) 9 Octobre 2015
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