L’immobilier dans le 14e arrondissement parisien n’a pas trop souffert de la crise sanitaire. Focus sur ce marché avec Laetitia et Dan Adler, fondateurs du groupe De Ferla Immobilier, à Paris.
Quel est l’état du marché immobilier dans le 14e arrondissement parisien ?
Nous sommes face à un marché qui a su conserver son dynamisme depuis le début de la crise sanitaire. Nous avons juste noté une légère diminution de notre activité sur les mois de juillet et d’août. Cet été, les gens sont partis plus longtemps sur leurs lieux de vacances pour profiter après les nombreuses périodes de confinement. Nous sommes très confiants, car le marché immobilier semble reparti de plus belle depuis quelques semaines.
Avez-vous observé des changements dans les critères de recherche des acheteurs depuis le début de la crise sanitaire ?
Aucune évolution notable. Les critères de recherche varient plutôt en fonction du budget propre à chacun. Cependant, nous observons une attention toute particulière des acquéreurs sur l’emplacement du logement, son étage et sa luminosité.
La demande d’un espace extérieur est-elle devenue un critère incontournable ?
Il est certain que les acquéreurs sont à la recherche d’espace depuis le début de la crise sanitaire. Cependant, cela ne se traduit pas forcément, dans le 14e arrondissement, par une demande accrue. Si les acheteurs disposent d’un budget important, il est évident que cela peut devenir un critère de recherche prédominant.
« Si le bien est affiché à un prix de vente conforme au marché, il peut partir en une semaine »
Laetitia et Dan Adler, fondateurs du groupe De Ferla Immobilier, à Paris
Quels sont les secteurs les plus prisés des acheteurs dans cet arrondissement ?
Les acquéreurs plébiscitent les rues commerçantes et piétonnes du secteur Denfert-Rochereau, la rue Daguerre ainsi que la rue Raymond Losserand, près du métro Plaisance. Plus au sud, le secteur d’Alésia, avec les rues Alphonse Daudet et Marguerin, séduit également de nombreux acquéreurs.
Pouvez-vous nous donner une idée du budget pour acheter dans ces rues très demandées ?
Les acheteurs doivent débourser, en moyenne, 10 500 €/m² pour acheter dans la rue Raymond Losserand et ses proches environs. Dans le secteur d’Alésia, il faut plutôt compter autour de 11 000 €/m². Enfin, près de la place Denfert-Rochereau et dans la rue Daguerre, le prix moyen atteint 11 500 €/m².
Quel est le délai moyen pour la vente d’un logement dans votre secteur d’activité ?
Les délais pour vendre sont courts. Si le bien est affiché à un prix de vente conforme au marché, il peut trouver preneur en seulement une semaine.
Le prix immobilier dans le 14e à Paris est de 10 800 €/m², environ.
Qu’en est-il du marché locatif dans l’arrondissement ?
Nous avons le plaisir de voir revenir les étudiants qui avaient dû quitter leur logement de manière prématurée l’année passée. Nous avons réalisé un très bon mois d’août. Le marché locatif semble repartir doucement, mais sûrement.
Avez-vous un ou deux conseils à donner à une personne qui souhaite acheter ou investir dans le 14e parisien ?
Il ne faut pas hésiter à confier sa recherche à une agence immobilière connaissant parfaitement le secteur. Cela permet d’être au courant rapidement lorsqu’un bien correspondant à ses critères de recherche arrive sur le marché et de se positionner rapidement en cas de coup de cœur.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre agence ?
L’agence rue Daguerre fait partie des sept que nous possédons sur la rive gauche parisienne. Elle compte, à ce jour, cinq négociateurs et intègre notre service communication. L’ouverture d’une huitième agence est prévue d’ici la fin de l’année dans le 5e arrondissement. Notre cœur de métier est la transaction immobilière.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)