« A Roquebrune-sur-Argens, un bien en bon état et au prix se vend rapidement »
Malgré la crise sanitaire, la demande immobilière reste forte sur Roquebrune-sur-Argens. Thomas Jahier, directeur de l’agence Ottonello, décrypte pour nous le marché de cette commune du Var et ses perspectives d’évolution.
Pouvez-vous nous décrire votre secteur d’intervention ?
Nous intervenons dans toute la ville de Roquebrune-sur-Argens. Cependant, l’étendue de la commune est telle que nous privilégions les biens en vente et en location dans le centre-ville historique et le quartier de la Bouverie.
Quelles sont les tendances du marché à Roquebrune-sur-Argens ?
De tout temps, le marché de l’immobilier à Roquebrune-sur-Argens s’est toujours très bien porté. La crise sanitaire et les confinements successifs ont tendu le marché comme jamais, les demandes ont été bien supérieures aux offres. Après cette période de pénurie, on constate que le marché reprend un rythme normal depuis la fin de l’été.
Quels sont les profils des acquéreurs en fonction des quartiers ?
Ils sont aussi variés que les types de biens. Les locations sont quasiment systématiquement occupées par des jeunes actifs et concernent le centre-ville. Les jeunes couples, les familles ou les retraités sont plus tentés par l’acquisition dans le quartier de la Bouverie.
Le prix au m² à Roquebrune-sur-Argens est de 3 900 €, environ.
Pouvez-vous nous donner des exemples de prix de vente et de location sur votre commune ?
Les exemples, qui vont suivre, donnent une tendance, mais ne remplacent en rien une estimation précise d’un bien. Un T3 en rez-de-jardin se vend en moyenne à 210 000 €. Pour une maison avec 4 chambres et piscine, comptez environ 430 000 €. En ce qui concerne la location à Roquebrune-sur-Argens, un T3 en résidence se loue en moyenne 780 €.
Quel est le meilleur moment pour acheter sur Roquebrune-sur-Argens ?
Idéalement, nous recommandons aux vendeurs de mettre leur bien en vente entre février et juin. Le beau temps de cette période met davantage en valeur une maison ou un appartement. Pour les acquéreurs, si le coup de cœur est là, positionnez-vous rapidement dessus, au risque de le voir vous échapper.
Comment voyez-vous l’avenir de l’immobilier de la ville ?
Nous sortons d’une période de pénurie de biens, mais ces derniers rentrent progressivement dans notre agence. Nous avons donc bon espoir de retrouver le dynamisme habituel du marché de l’immobilier dans la région dès le début 2022.
En 2 mots, présentez nous votre agence ?
Mon grand-père a créé l’agence en 1963, mes parents l’ont ensuite géré pendant 27 ans et j’en ai pris les rênes avec mes collaborateurs en 2017. Si nous proposons aussi bien des biens en location que des ventes immobilières, nous veillons avant tout à conserver une image de proximité et de bienveillance envers notre clientèle.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)