Bruits de pas, de rue, de voisins : les décibels s’invitent partout et surtout chez vous. Voici quelques solutions pour réduire les nuisances sonores dans votre logement !

Remplacer les fenêtres
Composé de deux vitres d’épaisseurs différentes et d’une lame d’air centrale, un double vitrage asymétrique, réduit le bruit extérieur de 30 à 35 décibels (dB). C’est encore mieux avec un modèle à feuilletage acoustique : - 40 dB.
Autre possibilité, plus économique : installer une nouvelle fenêtre sur le dormant existant. Misez à nouveau sur un vitrage asymétrique, par exemple 10-10-4, car c’est la différence d’épaisseur entre les deux vitres qui améliore la performance acoustique.
Attention, le dormant doit être en bon état et d’un matériau compatible avec la nouvelle fenêtre.
Quid du triple vitrage ?
Si le triple vitrage présente des avantages indéniables pour l’isolation thermique, il ne change strictement rien au niveau du bruit.
Changer les joints d’étanchéité des anciennes fenêtres
Un défaut d’étanchéité autour du cadre laisse passer le bruit comme l’air. Une solution : remplacer les joints. Vous diminuerez ainsi le bruit de 5 dB.
Optez pour des joints en résine durcissable, efficaces et durables, ou à lèvre métallique, qui nécessitent toutefois de solides compétences de bricolage pour la pose.
Installer des entrées d’air acoustiques sur la ventilation
Surtout, ne bouchez jamais complètement le système de ventilation de votre logement. Il permet en effet d’évacuer les polluants intérieurs, l’humidité et le CO₂ à l’extérieur.
Sur la VMC ou directement au-dessus des fenêtres, installez des entrées d’air acoustiques, qui limitent la propagation du bruit tout en assurant une bonne aération.
Isoler les coffres des volets roulants
Le plus souvent situés à l’intérieur de votre appartement, les coffres de volets roulants laissent passer les sons extérieurs. Vous pouvez les remplacer par des modèles plus récents, mais l’opération est réellement utile et rentable seulement s’ils apportent un gain acoustique d’au moins 12 à 14 dB.
Sinon, vous pouvez les isoler grâce à :
- des joints en silicone entre le plafond et la plaque de fermeture ;
- des isolants acoustiques à installer directement à l’intérieur du coffre ;
- un renfort en bois ou en plaque de plâtre.
Isoler la toiture et les combles
Si votre maison se situe sous un couloir aérien, à proximité d’une route ou d’un rail et que vous souhaitez aménager les combles, isoler le toit est indispensable.
Pour être bien protégé du bruit, vous devez associer un isolant souple, comme la laine de roche ou la ouate de cellulose avec un parement rigide comme la plaque de gypse-cellulose.
Poser un faux plafond
Certes, vous allez perdre de la hauteur sous plafond : 13 cm en moyenne. Mais aussi réduire les bruits d’impact provenant de l’étage supérieur de 20 à 25 dB.
Vous poserez alors un faux plafond, idéalement désolidarisé du premier, avec des suspentes antivibratiles pour l’ossature en métal, de la laine minérale et des plaques de plâtre acoustiques.
Isoler les murs
Solution la plus simple : la peinture anti-bruit, qui peut vous faire gagner 3 à 5 dB. Plus efficace, à envisager pour un mur mitoyen, l’ajout d’une contre-cloison montée sur ossature métallique, avec plaques de plâtres et laine minérale. Gain à la clé, 18 à 22 dB.
Calfeutrer les portes
Plus la porte est lourde, plus elle fait rempart contre le bruit. Pour la porte palière, donc, rien ne vaut un modèle blindé ! Sinon, un rideau anti-bruit et un seuil balai limiteront les sons.
À l’intérieur du logement, privilégiez les portes à âme pleine plutôt que creuse et installez aussi un bas de porte phonique.
Choisir des équipements silencieux
Last but not least, les équipements et l’électroménager peuvent être très bruyants s’ils sont anciens. Des patins amortisseurs sous la machine à laver limiteront (un peu) les vibrations en mode essorage.
Sinon, au moment de l’achat, intéressez-vous à l’étiquette énergie de l’appareil : elle indique son niveau sonore.
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