Île-de-France : la pollution de l’air a chuté de 50 % en 20 ans

Paul Anthonioz
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Bonne nouvelle pour les Franciliens : la pollution de l’air a été divisée par deux en 20 ans, selon Airparif. Une nette amélioration – même si les seuils fixés par l’OMS ne sont toujours pas atteints.

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La qualité de l'air s'améliore en Île-de-France
La qualité de l'air s'améliore en Île-de-France (© Getty images)
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Une pollution de l’air divisée par deux

Respirez. Le 9 avril dernier, Airparif a publié une étude sur la qualité de l’air en Île-de-France. Bilan ? La situation s’améliore (beaucoup). Selon l’association, la pollution de l’air a été divisée par deux en 20 ans.

Dans son rapport, Airparif indique notamment que la concentration « des polluants de l’air réglementés les plus nocifs pour la santé humaine » a chuté de 55 % pour les particules fines et de 50 % pour le dioxyde d’azote.

Seul un polluant atmosphérique n’a pas diminué : l’ozone. « Les baisses d’émissions locales des gaz polluants précurseurs de l’ozone sont contrebalancées par le réchauffement climatique, qui favorise sa formation », décrypte Airparif.

Des progrès liés aux politiques publiques

Les raisons de cette embellie ? Une « combinaison de réglementations et de politiques publiques européennes, nationales et locales », avance l’association, qui surveille la qualité de l’air en Île-de-France depuis 1979.

Interrogé par France Inter, Antoine Trouche, membre d'Airparif, cite notamment « les taxations des émissions de polluants industriels » et le développement des « infrastructures de transport en commun et de vélo ».

Résultat ? « Le nombre de décès prématurés liés à la pollution de l’air a baissé d’un tiers entre 2010 et 2019 », souligne l’association. Une avancée notable. Mais le combat pour un air plus sain est loin d’être terminé.

Un enjeu de santé public

Pour preuve : en 2019, la pollution de l’air était encore responsable de « 10 à 20 % des nouveaux cas de maladies chroniques respiratoires » et de « 5 à 10 % des pathologies cardiovasculaires et métaboliques ».

Ce n’est pas tout. La pollution de l’air entraîne encore une perte moyenne de « 10 mois d’espérance de vie par adulte », alerte l’association. Et les seuils recommandés par l’OMS restent « dépassés sur l’ensemble du territoire ».

En 2030, de nouvelles normes européennes entreront en vigueur. « Si ces valeurs étaient applicables dès 2024, 2,6 millions de Franciliens auraient été concernés par un dépassement », rappelle Airparif – contre 800 avec les normes actuelles.

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