Habitat alternatif : trois concepts en plein essor que les femmes adorent

Laetitia Lapiana
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Participatif, partagé, micro... L’habitat alternatif, plus qu’une réponse à la crise du logement, propose un mode de vie porteur de sens. De plus en plus de personnes, en particulier des femmes, choisissent ces formes d’habitat pour vivre autrement, dans un cadre propice à l’épanouissement, loin des normes établies. Focus sur trois alternatives économiques, écologiques et résolument « woman-friendly » !

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En plein essor, l'habitat alternatif séduit un large public et surtout les femmes, qui y trouvent un bon compromis pour habiter différemment à budget maîtrisé. @ Getty Images
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Habitat participatif, le plaidoyer du (mieux) vivre-ensemble

Vivre ensemble quand on est seul ou en mode communautaire tout en étant indépendant, c’est la promesse de l’habitat participatif ou cohabitat. Le concept ? Combiner espaces privés, zones communes aménagées et services mutualisés entre résidents, sous le signe du lien social, de l’entraide et de la convivialité. Cette tendance nous vient directement des pays nordiques et a connu son véritable essor en France dans les années 2000, auprès de profils aussi divers que variés – actifs, jeunes couples, familles, retraités... – désireux de créer leur propre concept de vie collective.

De fait, contrairement à l’habitat partagé, qui peut se définir par la seule présence d’espaces communs, la version participative s’inscrit dans une démarche citoyenne et solidaire. Elle est portée par des groupes de personnes qui choisissent d’accéder à la propriété en mode collectif et de concevoir eux-mêmes leurs logements et les espaces partagés en vertu d'un projet commun (ou d’intégrer une structure existante). Cette alternative leur permet d’être acteurs de la conception et de la gestion de leur habitat, par affinité entre individus ou selon des thématiques comme la mixité sociale, l'intergénérationnel, voire des projets 100 % féminins !

Au-delà des valeurs partagées, ces projets ont l’avantage de réduire les coûts liés à la construction, tout en agissant sur l’environnement grâce à des conceptions écoresponsables, peu gourmandes en énergie.

Coliving, l’habitat partagé « all inclusive »

S'il compte de nombreux points en commun avec l'habitat participatif et même la colocation en termes de modes de vie et d'espaces partagés entre résidents, le coliving s'en distingue par le fait qu’il concerne exclusivement des appartements, immeubles ou grandes maisons proposés à la location, en mode flexible et « all inclusive ».

Outre l’aspect communautaire, la création de lien social et la présence d’espaces privés et communs, le modèle du coliving se caractérise par une offre de services variés inclus dans le loyer ou optionnels : gestion quotidienne par un professionnel, abonnements Wi-Fi et Netflix, ménage, activités collectives, salles de sport, buanderie, coworking... Autant de prestations qui en font des résidences tout confort, façon Airbnb douillet.

Cette nouvelle façon de vivre et de s’épanouir séduit une grande variété de profils : jeunes actifs, familles monoparentales, seniors, indépendants, digital nomads, néoruraux... Mais aussi de plus en plus de femmes, en répondant à leurs principales attentes de sécurité, de flexibilité, de budget, de partage et d’entraide avec une communauté bienveillante.

Selon une étude de Colivys de 2023, les femmes représentent 57 % des résidents en coliving en France. Un chiffre qui atteint 65 % dans les grandes villes comme Paris, Nantes ou Bordeaux, où le prix de la pierre est devenu prohibitif, surtout pour les revenus modestes, les familles monoparentales et les femmes solo.

En plein essor, le coliving s’impose comme modèle résidentiel hybride répondant aux défis actuels les plus prégnants, avec des logements plus abordables via la mutualisation des services, mais aussi plus écologiques, grâce à la réduction de l’empreinte carbone.

Tiny house, fleuron du micro-living et de la sobriété heureuse

Dans le vaste paysage de l’habitat alternatif, les tiny houses (mini-maisons) ne sont pas en reste. Parangons de l’évolution des modes de vie et des structures familiales, économiques, écologiques et écoresponsables, ces micro-maisons bois au design sans cesse réinventé et au confort étudié font de plus en plus d’adeptes partout en France. Fixes ou mobiles, sur roues ou sur fondations, elles répondent à des attentes sociétales fortes : besoin d’autonomie, mode de vie minimaliste, retour aux sources.

Conçues pour optimiser chaque centimètre carré dans une ambiance douillette, les tiny houses intègrent tous les équipements essentiels et affichent une surface généralement comprise entre 12 et 30 m2 pour un prix allant de 30 000 à 60 000 € selon la taille, la conception et les aménagements choisis. Un budget 30 à 50 % inférieur à celui d’un appartement traditionnel. Voilà qui ne passe pas inaperçu !

Plébiscitées par les jeunes actifs, les couples et même les retraités, les tiny houses font aussi des émules auprès des femmes désireuses de maîtriser leur budget et de gagner en indépendance, dans une ambiance cocooning à souhait.

Plusieurs associations solidaires partout en France se sont équipées de tiny houses pour proposer un refuge aux femmes en situation de précarité, qu’elles soient sans abri, seules avec enfants ou victimes de violence.

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