Dès cet été, le gouvernement devrait être plus sévère contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux.
Le gouvernement veut durcir le ton contre les communes qui n’appliquent pas le quota de 20% de logements sociaux. Ces dernières « vont être pointées du doigt publiquement ». Outre les sanctions financières, qui ont été multipliées par cinq depuis la loi de mobilisation du foncier public portée par l'ex ministre du Logement, Cécile Duflot, le gouvernement s’apprête à lancer une « grande offensive estivale ». Une dizaine de villes feront l’objet d’un traitement médiatique particulier. « On va taper fort et ça va faire du bruit », promet, à Europe 1, un ministre en charge de cette offensive, évoquant une plus grande liste, de 220 villes, « qui sont (très très) loin des 20% de logements sociaux, certaines passant même sous la barre des 10% ».
Chiffre clés
3 millions et demi de personnes sont mal logées en France.
Vers une réquisition des logement vacants
Les maires butés risquent de perdre la main sur le droit du sol, qui reviendrait ainsi au préfet. Ce dernier pourra préempter des terrains et délivrer des permis de construire à la place des maires. Cette mesure est déjà en vigueur mais est peu utilisée. La vraie nouveauté reste la possibilité offerte de réquisitionner des logements vacants du parc privé, afin d'y installer des demandeurs de logements sociaux. L’objectif de cette agitation médiatique est de « montrer aux autres villes ce qui se passera pour elles si elles ne réagissent pas très vite », indique la source ministérielle à la radio.
Logement social : le gouvernement veut taper fort http://t.co/2AFLvmgDx9 pic.twitter.com/Xzvxt5bygF
— Europe 1 (@Europe1) 10 Juin 2015
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