À Limoges, les maisons des années 30 et les petites superficies ont la cote !

Un marché immobilier limougeaud particulièrement actif

Les données, qu’a compilées le baromètre LPI-SeLoger, mettent en évidence la bonne santé du marché immobilier limougeaud. Sur les douze derniers mois, à Limoges, les prix des appartements anciens progressent de 5,1 % et le nombre de transactions de logements anciens augmente également. « Les résultats de l’Observatoire de l’immobilier pour 2018 en Haute-Vienne laissent apparaître une hausse de 4 % du volume des ventes » précise Lahcen Dahmani, agent immobilier basé à Limoges. Pour l’année 2018, ce sont ainsi 8 221 actes de vente d’habitation qui ont été conclus. Du côté de l’immobilier neuf, par contre, la tendance est baissière avec des constructions qui sont de moins en moins nombreuses. En cause, la disparition de l’APL accession et le lifting subi par le PTZ…

Les maisons des années 30 sont victimes de leur succès

La Capitale de la Porcelaine se caractérise par une offre immobilière à des prix abordables. Le prix au m² à Limoges se situe actuellement aux alentours de 1 611 €. Le niveau des prix limougeauds est une véritable aubaine pour les primo-accédants. « Beaucoup de candidats acquéreurs recherchent en priorité des maisons des années 30 » explique Lahcen Dahmani. Victimes de leur succès, ces habitations voient donc leurs stocks baisser rapidement et il devient de plus en plus difficile de devenir propriétaire d’une maison des 30's dans Limoges intra-muros. « Surtout si elle comporte jardin, cave et garage ».

Les investisseurs reviennent en force à Limoges !

Si les maisons des années 30 ont la cote auprès des primo-accédants, les biens de faible superficie (« du studio en T2, de 30 000 à 60 000 € »), attirent, quant à eux, les investisseurs qui signent ici leur grand retour. « Les secteurs du rond-point Carnot et de l’avenue du Général Leclerc offrent près de 12 % de rendement » explique Lahcen Dahmani. Boudés par les acheteurs, ces quartiers de Limoges recèlent pourtant un réel potentiel. Particulièrement abordables (« moins de 1 000 € du m² »), les prix des logements permettent de profiter de rendements conséquents et la réhabilitation, dont ces secteurs font l’objet, pourrait bien, d’ici à cinq ans, contribuer à faire grimper le prix de leur immobilier ancien.

Limoges figure parmi les villes où il fait bon vivre, faire ses études et prendre sa retraite. ©JimJag

Couzeix, Feytiat, Isle… Un marché périphérique attractif

C’est à l’ouest de la ville, près des hôpitaux et des facultés, que se situent les secteurs les plus prisés : quartier des Émailleurs, avenue Ernest Ruben… Mais une proportion non négligeable d’acheteurs s’intéresse également aux alentours de Limoges. Des communes comme Couzeix, Feytiat, Aix-sur-Vienne, Isle ou encore Rihlac-Rancon constituent un marché de report particulièrement dynamique. Si les prix des logements n’y sont pas beaucoup moins élevés qu’à Limoges (« comptez 100 000 € pour un pavillon de plain-pied de 80 m² »), la possibilité de s’offrir une maison avec un jardin suffit à motiver les acheteurs pour qu'ils consentent à s’éloigner de Limoges.

Combien devez-vous gagner pour acheter un appartement à Limoges ?

• Prix du bien immobilier (hors frais de notaire et d'agence) : 178 680 € 
• Montant total de l'acquisition (frais de notaire et d'agence inclus) : 204 570 €
• Mensualité du crédit sur 20 ans : 1 049 € (au taux de 1,51 %)
• Revenu minimal : environ 3 147 € par mois.

Limoges : le top 5 des communes avoisinantes les moins chères