Bien qu'elles demeurent fortes dans certaines régions (Bretagne, Limousin), partout ailleurs, les marges de négociation reviennent à leur niveau habituel. Alors, quelle ristourne obtenir pour l'achat d'une maison ou d'un appartement ? Le LPI-SeLoger vous répond.
Des marges de négociation en mode « détente » : de 2,6 % à 10, 4 %
Sur l'ensemble du pays, la tendance globale est à la décompression des marges de négociation. Que ce soit du côté des maisons (qui ont déjà retrouvé leur niveau normal) ou des appartements (pour lesquels le retour à l'équilibre est en cours), les ristournes pouvant être obtenues sur le prix de vente des logements dans l'ancien sont globalement en train de diminuer. Ce phénomène constitue toutefois une bonne nouvelle pour tous les propriétaires désireux de vendre. Et comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d'Économie à l'Université de Paris-Ouest et Porte-Parole du LPI-SeLoger, « le recul saisonnier des prix affichés » a contribué à restaurer « un équilibre entre vendeurs et acheteurs ».
Chiffres clés
- En France, la marge de négociation est de 4,9 % en moyenne.
- Pour les appartements, elle tourne autour de 4,8 %.
- Cette marge atteint 5,1 % pour les maisons.
Un niveau qui reste élevé en Bretagne et dans le Limousin
Si l'on assiste à un retour à la normale quasi général des marges de négociation, force est tout de même de constater que dans certaines régions, la tendance est toujours à des prix de vente largement négociés. C'est notamment le cas en Bretagne, dans le Limousin ainsi qu'en région Champagne-Ardenne. En effet, du côté de Brest ou de Lorient, les ristournes pouvant être obtenues sur les maisons sont en moyenne de 7,6 % et de 7,1 % sur les appartements. Vers Châlons-en-Champagne, les marges les plus souvent constatées tournent autour de 8,2 % et de 6,6 % pour les appartements. Et dans la Creuse et la Haute-Vienne, ce sont des marges de 10,4 % qui ont été relevées pour les appartements anciens en septembre dernier.
En Auvergne et en Midi-Pyrénées, bon courage si vous envisagez de négocier !
Comme le relève Michel Mouillart, partout où « la pression de la demande reste forte (…) les tensions sur les prix s'allègent ». Dans certaines régions, les marges de négociation sont ainsi retombées à des niveaux relativement bas. C'est, par exemple, le cas en Auvergne (3,1 % pour les maisons / 4,2 % pour les appartements), en Lorraine (4 % pour les maisons / 3,6 % pour les appartements) et en Midi-Pyrénées (2,4 % pour les maisons / 4,3 % pour les appartements).
Les points clés à retenir
- Tous biens confondus (maisons et appartements), en France, la marge de négociation est de 4,9 %.
- Bretagne et Champagne-Ardenne sont les deux régions où c'est le mieux pour négocier.
- En Lorraine ou en Midi-Pyrénées, les marges affichent un niveau largement revu à la baisse.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)