La mairie de Paris souhaiterait durcir la législation concernant les plates-formes de location de meublés touristiques type Airbnb. Le nombre des nuitées pourrait désormais être plafonné à 90 voire 60, contre 120 actuellement.
A Paris, plus de 20 000 logements ont quitté le marché traditionnel
Bientôt des nouvelles restrictions pour les plates-formes de location saisonnière dans la capitale ? D’après France Inter, après l'obligation de déclaration au Fisc et l'enregistrement préalable des propriétaires, une autre contrainte pourrait être imposée aux loueurs des meublés touristiques : l’abaissement du plafond des nuitées autorisées chaque année, fixé à 120 jours actuellement. Dans un entretien accordé au journal 20 Minutes, Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris en charge du Logement, a affirmé que ce plafond n’était « plus adapté » et ne permettait pas de « lutter contre les abus ». Alors, pour rendre la location classique plus intéressante que la location saisonnière, Paris aimerait abaisser le plafond des nuitées à 90, voire 60. La ville pense ainsi limiter le nombre de propriétaires quittant le marché traditionnel, car 20 000 logements seraient partis vers les plates-formes type Airbnb, au cours des 5 dernières années.
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La fixation du plafond des nuitées pour Airbnb dans l’escarcelle des communes ?
Cependant, pour pouvoir limiter le nombre des nuitées, la mairie de Paris devra, dans un premier temps, en obtenir l’autorisation auprès de l’Etat. En effet, les villes n’en ont, actuellement, pas la compétence. Selon France Inter, Anne Hidalgo souhaiterait donc profiter d'une communication sur le logement, prévue en conseil des ministres le 13 septembre, pour en faire la demande. « Nous proposons à Emmanuel Macron, dans le cadre de la future loi sur le logement, que les collectivités puissent fixer elles-mêmes le nombre des nuitées maximum », ajoute Ian Brossat, dans un entretien accordé à nos confrères. Mais la mairie de Paris ne souhaite pas en rester là, loin s'en faut. Par la suite, elle voudrait contraindre les loueurs des meublés touristiques à obtenir l'accord de leur copropriété avant de mettre leur bien en ligne, et sanctionner les plates-formes publiant des annonces sans numéro d'enregistrement.
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