Paris XVIIIe : une offre variée allant du simple au double
Entre Montmartre et Barbès, le décalage est si fort qu’il est difficile de trouver une homogénéité foncière. Cela étant, le 18e arrondissement offre encore de belles opportunités dans des secteurs qui ne manquent pas de cachet.
Patrimoine : un immobilier très hétéroclite
Pour rénover un appartement, le 18e est un bon choix. Dans un habitat vieillissant, entre façades haussmanniennes et constructions récentes, l’offre s’avère diversifiée.
Plus qu’un long discours, une étude comparative dénote les disparités de l’arrondissement. On peut presque passer du simple au double. D’Abesses en remontant vers place du Tertre, l’ambiance pavée du « village Montmartre » se monnaie environ 9 000€/m², voire 10 000€/m² pour du grand standing. Les logements sociaux sont quasiment inexistants.
A l’Est, la Goutte d’Or (Barbès) comprend une concentration d’HLM. L’ancien repère des toxicomanes, Marx-Dormoy, présente des biens à 5 000€/m². Plus au Nord, l’image populaire de La Chapelle n’a pas encore la cote malgré sa réhabilitation urbaine entamée. Arrondissement de culture avec maints théâtres, cabarets et salles de concert, le 18e ne dort jamais.
Paris XVIIIe, en quelques chiffres
- Les prix à l’achat sont au-dessous de la moyenne du marché. En août 2014, le mètre carré affichait 7 520€, contre 8 232 € intra-muros.
- Les cinq pièces et plus ne représentent que 8,3 % de l’offre foncière de l’arrondissement, contre 12,3 % à Paris.
- Avec une baisse de 1,58 % des prix sur le dernier trimestre, la négociation des biens est facilitée.
Transports : des lignes de métro optimales
Le métro demeure la solution la plus prompte. Avec les lignes 2 et 4, traversant Paris d’est en ouest et du nord au sud, l’arrondissement ne connaît pas d’éloignement malgré sa position excentrée. Les lignes 12 et 13 complètent ce maillage fort. Le tram a fait son arrivée Porte de la Chapelle. Sur une butte et avec moult pavés, le vélo n’est pas de tout repos.
La voiture est à proscrire, surtout vers Pigalle et Montmartre. Les bus de touristes et les banlieusards venant le week-end utilisent les rares places disponibles.
Où réaliser de bonnes affaires ?
Lamarck-Caulaincourt et les environs de la place Jules-Joffrin sont très prisés. Pas évident d’y faire de bonnes affaires étant donné que la vue sur le sacré Cœur a un prix : 8 100€/m². Cela n’empêche pas qu’il y a un réel intérêt à investir dans les hauteurs d’Anvers. La revente peut être prompte. Côté valeur locative, c’est le jackpot ! Les locations à la semaine pleuvent dans ce secteur apprécié des touristes étrangers au revenu conséquent.
Les bobos aux revenus limités n’hésitent pas à pousser vers Simplon, et même à portes de Clignancourt et de Saint-Ouen. A 6 600€/m², le foncier est plus abordable et le quartier n’a plus l’image d’insécurité qui lui collait à la peau.
Des couples traversent le globe pour flâner dans le quartier d’Amélie Poulain. Si le 18e n’est pas aussi angélique dans sa globalité, l’arrondissement dispose d’un charme particulier dans la pure tradition parisienne.
Les points clés à retenir
- Culturel et touristique, investir dans l’arrondissement assure une revente rapide.
- Louer un bien à la semaine aux touristes étrangers est une pratique spéculative.
- Troisième arrondissement le plus abordable de la capitale, les acheteurs trouveront de bonnes affaires à rénover vers Marx-Dormoy, La Chapelle, Simplon et Clignancourt.
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