Publi-communiqué

Aides à la rénovation énergétique du parc social en 2025

Christelle Privat
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7,4 % des logements du parc social étaient, au 1er janvier 2024, des passoires thermiques, selon l’ONRE (Observatoire national de la rénovation énergétique) ! Des habitats étiquetés F ou G au DPE qu’il demeure urgent de rénover. Mais comment réhabiliter ces logements énergivores et se conformer à la loi Climat, tout en réduisant le coût des travaux de rénovation ? Quelles aides actionner en 2025 ? Lesquelles sont désormais caduques ? Voilà un tour d’horizon actualisé des soutiens financiers pour la rénovation énergétique de l’habitat social…

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Immeuble collectif et ciel bleu.
Le chèque énergie ne permet plus de financer des travaux de rénovation énergétique depuis 2025. ©GettyImages
Sommaire

Rénovation énergétique en logement social : quelles aides disponibles ?

Les logements du parc social français, souvent vieillissants et énergivores, souffrent de déperditions thermiques et fonctionnent encore avec des systèmes de chauffage peu performants. Pour se conformer aux normes légales et améliorer le confort des résidents, les bailleurs sociaux doivent investir dans des programmes de rénovation globale, au-delà de simples gestes isolés. Des opérations avec un coût élevé, difficilement absorbable sans le concours d’aides publiques substantielles.

Quelles sont les principales aides financières actionnables en 2025 ?

  • Le dispositif des CEE (Certificats d’économies d’énergie) ;
  • Les bonifications CEE, encore appelées Coup de pouce ;
  • L'éco-prêt logement social (éco-PLS) ;
  • Le taux de TVA réduit à 5,5 % ;
  • Les aides locales et européennes.

En 2025, quelques changements sont à noter sur le sujet des aides à la rénovation énergétique du parc social. Le Coup de pouce thermostats qui visait à réguler automatiquement le chauffage pièce par pièce, est suspendu depuis le 22 novembre 2024. Concernant le chèque énergie, il ne permet plus de financer des travaux de rénovation énergétique, depuis cette année. Enfin, des modifications sont intervenues concernant le Coup de pouce rénovation globale, et au sujet de l’éligibilité de certains types de travaux à la TVA à 5,5 %.

Dans la jungle de la performance énergétique, un sujet mouvant, soumis chaque année à de nombreuses modifications, il est primordial de se faire accompagner par un professionnel aguerri. Hellio, acteur de référence de la maîtrise de l'énergie en France, vous accompagne dès la phase de réflexion de votre projet, et jusqu’à la fin, tout en valorisant vos CEE.

Le saviez-vous ?

Hellio réalise chaque année 2800 chantiers dans l’habitat collectif. Ce qui correspond à 30 millions d’euros de primes CEE ! 

Focus sur les CEE

Le dispositif des CEE (Certificats d’économies d’énergie) implique que les fournisseurs d’énergie proposent aux bailleurs sociaux, ainsi qu’aux propriétaires privés, une prise en charge financière de certaines opérations d’économie d’énergie. C’est une obligation légale imposée aux principaux acteurs de l’énergie, lourdement sanctionnée en cas de manquement.

Presque 200 types de travaux et de nombreux projets de rénovation énergétique standardisés peuvent être aidés et donner droit à une prime CEE (isolation des combles, remplacement des fenêtres, installation d’une pompe à chaleur, chauffage solaire individuel ou collectif, calorifugeage, etc.).

Pour en bénéficier, certaines conditions inhérentes à la nature du projet doivent être observées. Quelques exigences sont nécessaires, peu importe l’opération envisagée :

  • l’habitat doit avoir plus de deux ans et être situé en France hexagonale ou en Outre-mer ;
  • les travaux doivent être exécutés par un professionnel labellisé RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ;
  • les travaux doivent respecter les critères de performance minimale exigés.

Bon à savoir !

Plusieurs éléments sont pris en compte pour déterminer le montant d’une prime CEE : les économies d’énergie réalisées, la zone climatique du logement (H1, H2, H3) et bien sûr le type de projet de rénovation. Les primes CEE peuvent être cumulées avec d’autres dispositifs d’aide.

Les « Coup de pouce »

La prime CEE peut être bonifiée pour certains travaux : c’est le « Coup de pouce » qui vient gonfler l’enveloppe de l’aide octroyée (peut être doublée, triplée, voire quadruplée dans certains cas). Pour la rénovation de l’habitat social, plusieurs primes de ce type sont actuellement actionnables, parmi lesquelles :

  • le Coup de pouce rénovation performante d'un bâtiment résidentiel collectif ;
  • le Coup de pouce rénovation d’ampleur (pour les logements individuels) ;
  • le Coup de pouce chauffage (permet le remplacement d’un vieux système de chauffage par un équipement plus vert).

Le Coup de pouce rénovation globale (rénovation performante d'un bâtiment résidentiel collectif) permet d’apporter les meilleures réponses par le biais d’un bouquet d’actions ciblées. Les exigences pour l’obtention du Coup de pouce sont détaillées dans la fiche BAR-TH-177. La principale condition est une diminution d’au moins 35 % de la consommation énergétique du bâtiment.

Le dispositif Coup de pouce rénovation d’ampleur s’adresse aux demandeurs non-éligibles aux aides de l’Anah (Agence nationale de l’habitat). Les bailleurs sociaux sont particulièrement concernés. La rénovation d’ampleur sous-entend un bouquet d’actions. Le projet doit envisager la réalisation d’au moins deux gestes d’isolation pour un gain d’au moins deux classes énergétiques. Tout équipement de chauffage polluant étant exclu !

L’éco-prêt logement social

Les bailleurs sociaux, principalement ceux mentionnés à l’article R 323-1 du code de la construction et de l’habitation, peuvent bénéficier d’un prêt à taux avantageux : l’ éco-PLS. Mis en place en 2009 par la Caisse des dépôts et consignations, il peut financer entre 6 500 euros et jusqu’à 33 000 euros par logement. Le montant du prêt peut être augmenté de 2 000 voire 3 000 euros dans certaines situations spécifiques (présence d’amiante, gain de GES de plus de 70 %, etc.). L’éco-prêt logement social est cumulable avec d’autres aides comme les primes CEE.

Pour en bénéficier, certaines conditions doivent être remplies :

  • Après travaux, la lettre du DPE doit être A, B, C ou D.
  • Un gain énergétique de 40 % au minimum, doit être obtenu suite aux travaux de rénovation.
  • La consommation d’énergie primaire du bâtiment rénové doit être inférieure ou égale à 250 kWh/m²/an.
  • Les émissions de GES (gaz à effet de serre) doivent être inférieures ou égales à 50 kg CO²eq/m²/an.

La TVA réduite à 5,5 %

L’état fait un effort et abaisse le taux de TVA (taxe sur la valeur ajoutée) à 5,5 % au lieu de 20 % sur certains produits et services concernés par la rénovation énergétique du bâtiment. Certains travaux de rénovation ou d’amélioration de la performance énergétique sont concernés. En 2025, selon le site du ministère de l'Économie, le taux réduit de TVA pour la fourniture et la pose de chaudières à combustibles fossiles est supprimé

Le saviez-vous ?

Pour les départements d’Outre-mer, le taux de TVA réduit est de 2,1 % !  

Bien que des freins persistent encore (reste à charge parfois élevé, complexité administrative, etc.), l’Etat tente de soutenir au maximum les acteurs du logement social dans leurs projets de réhabilitation du parc. Des aides complémentaires régionales, locales ou supranationales peuvent également s’ajouter aux dispositifs nationaux. Il convient de se renseigner et de se faire accompagner par des professionnels experts du sujet.

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