Lyon : la hausse des prix immobiliers commence à ralentir

Vincent Cuzon
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Tandis que les prix sont en forte hausse dans de nombreuses villes de l’Hexagone, ils semblent marquer le pas à Lyon. S’il continue d’augmenter dans certains arrondissements, le prix de l'immobilier lyonnais stagne dans d'autres... et dans le 6e arrondissement, la baisse est même de mise ! 

Image
Lyon : les prix de vente stagnent dans plusieurs arrondissements.
Lyon : les prix de vente stagnent dans plusieurs arrondissements. © Gregory_DUBUS
Sommaire

A Lyon, les prix augmentent moins vite qu'auparavant

La hausse des prix marque-t-elle le pas dans la capitale des Gaules ? La question mérite en tout cas d’être posée. En effet, si le prix de vente moyen - signé - constaté à Lyon (5 525 €/m²) reste largement supérieur à la moyenne nationale (3 385 €/m²), il augmente moins vite que dans de nombreuses villes de l’Hexagone. À Lyon, le baromètre LPI-SeLoger fait ainsi état d'une hausse des prix de « seulement » 2,8 % sur 1 an alors que la hausse a dépassé 10 % dans 32 % des villes de plus de 50 000 habitants et qu’une dizaine de villes ont connu des augmentations d’au moins 15 %. Au trimestre, le prix immobilier à Lyon accuse un recul de 1,8 %…

A Angers, Beauvais, Laval, Montauban et Vannes, les prix progressent même de plus de 18 % sur 1 an. Cela s’explique en grande partie par les conséquences de la crise sanitaire, notamment le développement du télétravail et par le resserrement des conditions d’emprunt. En effet, alors que les nouvelles exigences d’un taux d’apport personnel élevé rendaient impossibles la réalisation d’un achat dans les grandes métropoles, de nombreux ménages ont fait le choix de concrétiser leur projet dans des villes moyennes où les prix de vente sont plus accessibles.

Image
Les chiffres clés du marché lyonnais en janvier 2022.
A Lyon, dans l'ancien, le prix du mètre carré - signé - dépasse les 5 000 €, en moyenne. © SeLoger

En région Rhône-Alpes, la marge de négociation (5,5 % du prix de vente affiché pour les appartements et 2,8 % pour les maisons) est inférieure à la moyenne nationale (5 %).

Les prix immobiliers ne baissent que dans le 6e lyonnais

Selon le Baromètre LPI-SeLoger, si la hausse des prix de vente n’est pas fulgurante à Lyon, elle touche toutefois la quasi-totalité de la ville des lumières. Sur les 9 arrondissements qui composent la ville, un seul voit son prix de vente moyen reculer. Il s’agit du 6e (Cité Internationale, Les Brotteaux). Le prix au m² dans le 6e arrondissement de Lyon recule de 10,1 % sur les 12 derniers mois pour atteindre 6 325 €/m² en moyenne. Dans les autres arrondissements de la Cité des Gones, les prix sont à la hausse. C’est dans les 4e, 8e et 9e arrondissements que la hausse des prix est la plus sensible. En effet, la palme revient au 8e arrondissement où les prix augmentent de 8 %, s’élevant désormais à 4 605 €/m². Suit le 4e lyonnais, avec une hausse de 7,2 % sur un an (5 886 €/m²). Enfin, le 9e arrondissement ferme la marche, avec un prix en hausse de 6,9 %, pour culminer à 4 524 €/m²

Image
Les prix, arrondissement par arrondissement à Lyon.
Les prix sont en forte baisse (- 10,1 %) dans le 6e arrondissement. © SeLoger

Les 5 arrondissements les plus chers de Lyon

Arr. Prix/m² Évolution/1 an
2e 6 580 € + 0,2 %
6e 6 325 € - 10,1 %
1er 6 227 € + 5,1 %
4e 5 886 € + 7,2 %
3e 5 470 € + 3 %

Le prix du mètre carré à Lyon dépasse les 6 000 € dans 3 arrondissements : le 1er, le 2e et le 6e.

Source : Baromètre LPI-SeLoger - janvier 2022

Cet article vous a été utile ?
0
0

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Plus de conseils
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
La commune de Vitry-sur-Seine
Baromètre LPI-SeLoger
Au sud de Paris, Vitry-sur-Seine brille sous les feux de la rampe depuis quelques années grâce à l’effet « Grand Paris Express », avec l’arrivée de la ligne 15 Sud du futur métro, prévue en 2025. En...
Image
Une rue de Lyon
Baromètre LPI-SeLoger
Bien qu'à l'approche de l'été, nous soyons dans la « haute saison de l’immobilier », le marché lyonnais perd de sa vigueur. Pour la première fois depuis des mois, les prix des logements lyonnais ne...