Location saisonnière : dois-je déclarer mes revenus perçus via Airbnb ?

Morgane Jacquet
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La consommation collaborative a pris de l’essor depuis quelques années : co-voiturage, bricolage, co-cooking, ou encore location occasionnelle de sa résidence principale. Pour l'immobilier, quelles sont les règles à retenir ?

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Location saisonnière : dois-je déclarer mes revenus perçus via Airbnb ?
Désormais, même les locations des plates-formes collaboratives doivent être déclarées. © Photographee.eu
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Immobilier : tous les revenus, même Airbnb, sont à déclarer

C’est la règle première : en matière de location, vous devez déclarer les revenus perçus même à titre occasionnel. Ainsi, les locations vides relèvent des revenus fonciers et les locations meublées des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Toutefois, les revenus issus de la location d’une partie de sa résidence principale sont exonérés si le loyer annuel par m² hors charge ne dépasse pas 184 € en Île-de-France et 135 € pour les autres régions. L’occupation doit être à titre de résidence principale ou temporaire pour les salariés saisonniers. L’exonération ne s’applique pas aux logements loués par le biais de plates-formes type AirBnB occupés, uniquement pour des courts séjours. Pour pallier les oublis des déclaration des bailleurs, le législateur impose aux plates-formes Internet, au titre des revenus perçus en 2019, de déclarer les loyers perçus par les utilisateurs.

Bon à savoir

Les loueurs en meublé quel que soit le montant des loyers encaissés sont redevables de la cotisation foncière des entreprises, ancienne taxe professionnelle.

Des loyers imposés à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales

Le loueur en meublé exerce une activité commerciale relevant des BIC selon une formule simplifiée (recettes annuelles inférieures à 33 200 € avec un abattement forfaitaire pour charges de 50 %) ou un régime réel si les loyers excédent 33 200 €. Vous ne serez pas redevables des cotisations sociales si le montant des recettes ne sont pas supérieures à 23 000 €. Vous gérez simplement votre patrimoine et vous paierez des prélèvements sociaux de 15,5 %. Au-delà de 23 000 € de recettes, en tant que non salarié, et hors régime des micro-entrepreneurs, vous devez vous acquitter de cotisations, comme tous les indépendants, calculées sur votre bénéfice réel.

Références juridiques

Article 35, I- 5° bis du Code général des impôts

  • BOI-BIC-CHAMP-40-20
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