Voulant profiter des conditions d’emprunt toujours très attractives, les primo-accédants se sont précipités pour signer leurs prêts immobiliers. Résultat, ils représentent 6 emprunteurs sur 10 en ce début d’année !
Crédit immobilier : 60 % des emprunteurs sont des primo-accédants
A partir des prêts signés en décembre 2017, Cafpi, courtier en crédit immobilier, a analysé le profil de sa clientèle. Cette étude nous apprend notamment que la part des primo-accédants a connu une forte hausse pour atteindre 60 % des emprunteurs immobiliers, contre 57 % un mois plus tôt. « La perspective des modifications prévues au 1er janvier 2018 (réforme du PTZ, suppression des APL Accession) les a poussés à acter leurs prêts au plus vite », précise Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint du courtier en crédit immobilier. Toujours d’après cette étude, les secondo-accédants achetant leur résidence principale représentaient 28 % des acquéreurs en décembre 2017. Enfin, les achats des résidences locatives constituaient 10 % des dossiers d’emprunt, tandis que les autres acquisitions (résidences secondaires, commerces, etc.) représentaient seulement 2 % des dossiers.
Les accédants empruntent 215 691 € sur 199 mois
Si les primo-accédants se sont précipités pour signer leurs prêts, afin de profiter de conditions toujours très attractives, leur emprunt moyen atteint 200 153 € sur 239 mois contre 202 455 € sur 240 mois en novembre, avec un effort en baisse (4,21 années de revenus contre 4,41 années il y a un mois). Par ailleurs, les primo-accédants ont toujours une préférence pour l’immobilier ancien, même si celle-ci est légèrement moins prononcée qu’auparavant : en décembre, 74,83 % d’entre eux ont acheté dans l’ancien, contre 76,06 % un mois plus tôt. De leur côté, les accédants ont vu leur prêt moyen passer de 219 200 € sur 195 mois en novembre à 215 691 € sur 199 mois en décembre. Leur effort est donc à la baisse à 4,63 années de revenus contre 4,99 il y a un mois. Comme les primo-accédants, les secondo-accédants ont acheté en majorité dans l’ancien (73,86 %), mais moins qu’en novembre 2017 (78,31 %).
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