Baisse des prix immobiliers, ventes au ralenti... 2017 a fini moins bien qu’elle n’avait commencé
La fin d’année 2017 est à placer sous le signe de la modération. Qu’il s’agisse des grandes villes où les prix augmentent de moins en moins vite ou d'un marché immobilier qui, après un début d’année en fanfare, peine à redécoller.
Les prix immobiliers stagnent voire reculent dans 50 % des grandes villes
Dans la moitié des villes françaises de plus de 100 000 habitants, les prix de l’immobilier progressent moins rapidement qu’auparavant, voir même perdent du terrain. La perte de vitesse est particulièrement sensible au Mans, à Nîmes ou encore à Tours. Il est intéressant de constater que dans ces villes, un ralentissement marqué de l’augmentation des prix fait suite à une année de hausse rapide. Le marché immobilier parisien connait, lui aussi, un ralentissement de la hausse annuelle des prix de ses appartements anciens. La hausse se stabilise également aux alentours de 8 % sur le prix des marchés immobiliers lillois et lyonnais. Les prix immobiliers sont en net recul à Besançon, à Limoges et à Mulhouse. Dans ces villes, la baisse dépasse les 3 %.
Les 3 plus fortes hausses de prix en 2017
- Bordeaux : +13,8 %
- Brest : 9,3 %
- Lyon : 8,5%
Légère remontée des marges de négociation : 4 % sur un bien immobilier
Comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, sur « un marché immobilier dont l’activité s’affaiblit progressivement (…), le ralentissement de la hausse des prix signés s’accompagne d’une lente remontée des marges ». Pour autant, appartements et maisons ne sont pas logés à la même enseigne car si les ristournes pouvant être obtenues par les acheteurs sur les prix des appartements tendent à se stabiliser, force est de constater qu’elles reculent rapidement sur le marché des maisons.
Bon à savoir
- En France, un logement dans l’ancien coûte environ 3 459 € du m².
Un marché immobilier léthargique : -7,7% de transactions
« L’année 2017 finit moins bien qu’elle n’avait commencé ». En effet, après un démarrage sur les chapeaux de roues (boostées par des taux d’intérêt bancaires exceptionnellement bas, les ventes immobilières en France ont enregistré jusqu’à 12 % de hausse annuelle), le marché immobilier français progresse mollement depuis l’automne. Sur l’année, le rythme de progression des ventes des logements a ainsi considérablement ralenti. Il n’est plus que de 2,5 %.
Bon à savoir
Depuis quelques mois, le rythme de progression des ventes de logements ralentit.
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