Les prix immobiliers sont en hausse dans 80 % des grandes villes françaises

Xavier Beaunieux 08 aoû 2017
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Dans leur grande majorité, les grandes agglomérations affichent des prix immobiliers en rapide progression. Quelques unes voient toutefois les prix de leurs appartements augmenter moins rapidement. Voire même reculer… Décryptage. 

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Les prix immobiliers sont en hausse dans 80 % des grandes villes françaises
Si, globalement, les prix de l’immobilier poursuivent leur folle ascension, certaines villes enregistrent des baisses de plus de 3 %. ©fotolia
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À Bordeaux et à Tours, plus de 10 % de hausse annuelle !

Les prix continuent d’augmenter rapidement dans la plupart des villes françaises de plus de 100 000 habitants. Particulièrement marquée dans des villes comme Bordeaux (+ 10,7 %), Tours (+ 11,1 %) et Besançon (+ 11,5 %), cette tendance haussière est toutefois plus pondérée à Brest (+ 6,9 %) ou encore à Lyon (+ 7,6 %). Contrecoup de cette augmentation qui n’en finit pas (et même s’amplifie), on constate que la demande n’arrive plus à suivre. En cause, la hausse des prix des logements qui a tendance à impacter la solvabilité des acheteurs.

prix immobilier villes lpi-seloger juillet 2017

Bon à savoir

  • En France, les prix des appartements enregistrent 4,4 % de progression annuelle.
  • Sur le trimestre, la hausse atteint 1,7 % (et 2 % pour l'ensemble des logements). 
  • Appartements et maisons confondus, comptez 3 484 € du m² dans l’ancien.

À Rouen et à Saint-Étienne, les prix immobiliers perdent du terrain

Un rapide coup d’œil dans le rétroviseur (et sur les données recueillies par le baromètre LPI-SeLoger) nous apprend que sur douze mois, 20 % des villes françaises connaissent une tendance baissière du prix de leur immobilier ancien. C’est le cas à Rouen (- 3,7 %), au Havre (- 4,7 %) et à Saint-Étienne (- 5 %) où les prix reculent d’au minimum 3 %. Et comme le constate Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, ce « recul des prix » n’est rien moins que la conséquence de l’« affaiblissement de la demande ». Sur l’année toujours, si dans quelques villes comme Marseille (+ 2,1 %), Nice (+ 2 %) ou encore Toulon (+ 0,7 %), la hausse persiste, elle semble toutefois s’essouffler. Et sur le trimestre, les prix des logements vont même en diminuant : - 2,3 % Marseille, - 4,2 % à Nice et - 4,3 % à Toulon.

Les points clés à retenir

  • En termes de prix immobiliers, la tendance reste à la hausse dans la majorité des villes.
  • 20 % affichent des prix en baisse sur douze mois.
  • Dans 35 % des villes françaises, la progression annuelle ralentit et sur le trimestre, c’est la baisse qui prévaut.
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