Prix immobilier : les villes qui gagnent beaucoup et les villes qui perdent un peu !

Xavier Beaunieux 11 juil 2016
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À en juger par l’augmentation de ses prix signés, force est de constater que le marché immobilier dans l’ancien reprend du poil de la bête un peu partout en France. Le point avec le LPI-SeLoger. 

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Prix immobilier : les villes qui gagnent beaucoup et les villes qui perdent un peu !
Nîmes, ici la vieille ville, a vu son prix immobilier bondir de 18 % en 1 an ! © Gérard Labriet
Sommaire

Les villes où les prix de l'immobilier sont en hausse 

  • Le prix immobilier à Nîmes a bondi de 18 % !

Nîmes a vu ses prix au m² littéralement bondir. En effet, celle que l’on surnomme la Rome Française affiche une hausse de 18 % sur l’année  (1 798 €) !

  • Reims frôle les 10 %, Saint-Etienne les 8,5 % et Limoges gagne plus de 6 % !

Avec une progression de 9,1 % sur l'année, Reims réalise une belle performance. Dans la Cité des Sacres, à fin mai, le m² se monnayait aux alentours de 2 40 €. Saint-Étienne n'est pas en reste avec une hausse annuelle de 8,5 % de ses prix au m² (1 354 €). Quant à Limoges, la capitale de la porcelaine n'a pas à rougir avec une progression de 6,5 %, pour un m² à 1 424 €. 

  • Plus de 3 % de gagnés sur l’année à Nantes, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg

Des grandes villes comme Bordeaux (+ 5,9 % / 3 519 €), Nantes (+ 3 % /  3 001 €), Strasbourg (+ 3,7 % / 3 054 €) ou encore Toulouse (+ 3,9 % / 3 008 €)  sont de parfaits exemples de la tendance (résolument haussière !) qui caractérise le marché immobilier français sur les douze derniers mois.

  • Paris et Lyon en hausse de moins de 1 %

Moins marquée à Paris (+ 0,5 %) ou encore à Lyon  (+ 0,8 %), la hausse des prix des appartements anciens devrait toutefois se renforcer (c’est en tout cas ce que l’on peut raisonnablement déduire de la récente évolution des prix affichés). 

Les prix immobiliers dans 34 villes de France - Baromètre LPI-SeLoger juin 2016

À Paris, les progressions sont modérées mais tranchent avec les tendances récessives de l’hiver dernier »

Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.

Les villes où les prix immobiliers sont en baisse

  • Besançon accuse une baisse de 8,7 %, Tours 7,3 % et Toulon 4, 2 %

À fin-mai, la préfecture du Doubs voyait ses prix au m² dégringoler de 8,7 %. Quant à Tours et Toulon, la capitale des châteaux de la Loire et le port du Levant perdent respectivement 7,3 % et 4,2 % sur le prix de leurs appartements anciens.

  • Plus de 1,5 % de perdus pour le Havre, Lille et Rennes

Alors que Nantes, Bordeaux et Toulouse enregistrent d’excellents résultats et que Marseille semble avoir endigué la baisse qui affectait son immobilier ancien depuis quatre ans, sur l’année, la baisse des prix s’accentue au Havre (- 2,3 %), à Lille (- 1,8 %) et à Rennes (- 1,7 %). Quand ces trois villes parviendront-elles à se départir de la tendance baissière qui les affecte ? La réponse dans les prochains baromètres… 

Bon à savoir

  • En France, le prix moyen au m² d’un logement ancien est de 3 184 €.
  • Dans l’ancien, les appartements voient leurs prix au m² progresser de 2,4 % sur l’année.

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