En cette rentrée 2017, la hausse des prix immobiliers dans l’ancien s’intensifie (+ 4,5 % en un an) et même se généralise. En effet, 75 % des villes françaises de plus de 100 000 habitants connaissent une augmentation des prix de vente de leur parc immobilier.
Les prix de l’immobilier bordelais, nîmois et manceau gagnent plus de 12 % !
Pas de doute, immobilièrement parlant, cette rentrée 2017 est placée sous le signe de la hausse des prix. Et pour cause, ceux-ci sont en nette progression dans une large majorité des grandes villes. Jugez plutôt, les données compilées par le baromètre LPI-SeLoger indiquent que dans 3/4 des villes de plus de 100 000 habitants, les appartements anciens voient leurs prix progresser d’au moins 12 % sur les douze derniers mois. C’est le cas à Bordeaux (+ 12,1 %), à Nîmes (+ 13,4 %), au Mans (+ 15,9 %) ou encore à Tours (+ 12,5 %). Confrontés à cette hausse pour le moins brutale du prix de l’immobilier, de plus en plus de ménages se voient d'ailleurs contraints de retarder leurs projets d’achat, faute de financement… Il subsiste toutefois des poches de résistance à cette remontée des prix immobiliers : de Limoges (- 2 %) à Rouen (- 2,2 %) en passant par Saint-Étienne (- 6,8 %), les prix des logements baissent. En cause, une demande immobilière en berne.
Bon à savoir
- Sur l’année, c’est le Mans qui enregistre la plus forte progression de ses prix immobiliers (+ 15,9 % / 1 929 € du m²).
- C’est à Perpignan que la plus forte baisse (- 5 % / 1 545 €) a été constatée.
Le prix d’un appartement ancien grimpe de 4,7 % en un an
En plus d’être généralisée, la hausse des prix immobiliers est aussi très rapide. Sur l’année, cette progression se chiffre à 4,5 % pour l’ensemble du parc immobilier ancien. Et la tendance haussière est particulièrement marquée en ce qui concerne les appartements. Ceux-ci enregistrent une hausse annuelle de 4,7 % (contre 4,3 % pour les maisons). Comme le fait toutefois remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « la progression des prix au cours des trois derniers mois a commencé à ralentir (+ 1,3 %) ». Pour autant, force est de constater que la pression de la demande sur les prix immobiliers est telle que la hausse annuelle ne s'en trouve nullement affectée.
Les points clés à retenir
- La hausse des prix immobiliers touche les 3/4 du pays.
- Tous logements confondus, elle atteint 4,5 % sur l’année.
- L'augmentation touche plus particulièrement les appartements (+ 4,7 %).
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)