À Paris, les prix immobiliers passent la 5e avec des hausses frôlant parfois les 8 % !

7 arrondissements parisiens enregistrent des hausses de 5 % et plus

Comme en attestent les données compilées par le baromètre LPI-SeLoger, aucun arrondissement parisien, sur les 20 que compte la capitale, ne voit les prix de son immobilier baisser et dans sept d’entre eux, les prix des appartements anciens augmentent au minimum de 5 % sur les douze derniers mois. Dans le XIVe arrondissement de Paris, le m² dans l’ancien voit ainsi son prix littéralement bondir de 7,5 %. Lui emboîtent le pas les Xe (+ 7 %), IXe (+ 6,9 %), IVe (+ 6,8 %), VIIe (+ 6 %), XVIIe (+ 5,7 %) et XXe (+ 5,2 %) arrondissements. C’est dans le IIIe arrondissement que les prix des logements augmentent le plus timidement. De la rue Blondel au passage Sainte-Élisabeth, en passant par le boulevard de Sébastopol, la hausse des prix n’est « que » de 0,5 %… 

C’est dans le XXe que les prix immobiliers sont les plus bas

Comme l’a constaté Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, les prix parisiens progressent rapidement et ont « retrouvé leurs niveaux de 2011 ». Si le XXe arrondissement décroche la  première place au classement des arrondissements les moins chers de Paris, immobilièrement parlant, le m² y avoisine toute de même les 6 876 €. Mais pour trouver (beaucoup) plus cher au m², c’est du côté de la rue Dauphine, du boulevard Saint-Michel ou encore du boulevard Saint-Germain qu’il vous faudra orienter vos recherches. Et pour cause, dans le VIe arrondissement de Paris, le m² se monnaye aux alentours de 12 545 €.

À Paris, la marge de négociation est de 2,5 % du prix de vente

Avis aux futurs acheteurs  d’un appartement parisien, les chiffres, que nous avons compilés, fixent à 2,5 % le taux moyen de négociation. En effet, à Paris ainsi qu’en région parisienne, la demande immobilière excédant largement l’offre, les ristournes pouvant être négociées sont au régime « minceur ».