La colocation est un mode de vie qui séduit partout dans le monde. Et parmi Londres, Paris ou Singapour, New York s'impose comme la ville la plus chère pour faire une colocation. Qu'en est-il des autres villes ?
À New York, faire une colocation n'est pas synonyme d'économie !
Pour faire un état des lieux des tendances et des prix du marché de la colocation, Appartager, plate-forme destinée aux colocataires français, a établi un classement des pays et des capitales les plus chères. En ce qui concerne les villes, on retrouve en première position New York, où il faut débourser 1 103 € par mois en moyenne (1 280 $) pour vivre en colocation. Hong Kong, qui compte un grand nombre d’expatriés professionnels, arrive en 2e place, suivie par Zurich (872 € par mois) et Londres (767 €). De son côté, Paris est la 7e ville (647 €) la plus chère du monde, après Luxembourg (749 €). À contrario, les trois métropoles les moins chères sont Bogota (184 €), Mexico (236 €) et Rio de Janeiro (305 €). Selon Cédric Brochier, porte-parole de la plate-forme, « dans les pays anglo-saxons, la culture de la colocation est davantage ancrée que dans les mœurs françaises. Il est normal de retrouver New York en tête de ce classement ».
Chiffres clés
Pour vivre en colocation, la France est le 9e pays le plus cher du monde, avec 465 € en moyenne par mois.
Les 3 pays les moins chers sont la Colombie, le Mexique et le Brésil
Au niveau national, la Suisse arrive en première position des pays les plus chers : il faut débourser 776 €/mois pour vivre en colocation dans le « pays du chocolat ». En seconde position, on trouve le Luxembourg (752 €), suivi par les États-Unis (712 €), l’Australie (664 €) et le Royaume-Uni (612 €). Cédric Brochier explique que « la Suisse et le Luxembourg sont des pays où la location d’appartement est chère, il est normal, que la colocation suive ce mouvement. » En revanche, les 3 pays les moins chers sont la Colombie (172 €), le Mexique (190 €) et le Brésil (239 €). Par ailleurs, on peut constater que la colocation n’est plus l’apanage des étudiants et que la proportion de professionnels progresse (77 % au Luxembourg, 72 % à Singapour, 71 % à Hong Kong, 47 % en France). Enfin, si les colocations mixtes sont de plus en plus courantes au Royaume-Uni, en Belgique et à Hong Kong, elles ont plus de mal à se développer dans les pays latins : seuls 59 % des Brésiliens et des Italiens acceptent de vivre dans une colocation mixte.
La colocation évolue dans le monde. En moyenne les colocataires sont de plus en plus âgés. Les salariés deviennent majoritaires et les femmes sont de plus en plus présentes voire les plus nombreuses dans de nombreux pays »
Cédric Brochier, porte-parole d’Appartager.
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