Vous avez un projet d'achat immobilier en cours ? Dès le 1er avril 2025, les « frais de notaire » risquent de flamber, alourdissant la facture de plusieurs milliers d’euros. Cela dit, il est possible d’échapper à la hausse… À condition de ne pas tarder.

0,5 point de plus sur les frais de notaire
Vous avez trouvé l’appartement ou la maison de vos rêves ? Dans ce cas, pas de temps à perdre. Car dès le 1er avril 2025, les départements auront la possibilité d’augmenter les droits de mutation à titre onéreux (DMTO).
Dans le détail, ces taxes, souvent appelées à tort « frais de notaire », devraient flamber de 0,5 point. Une somme qui n’a rien d’anodin, puisque sur un achat immobilier de 300 000 €, elle représente un surcoût de 1 500 € environ.
« La plupart des départements » appliqueront cette hausse, prévient Sandrine Allonier, responsable communication du courtier Vousfinancer, interrogée par Capital. La ville de Paris, notamment, a déjà annoncé la couleur.
Comment échapper à cette majoration ?
Si vous souhaitez échapper à la majoration des droits de mutation à titre onéreux, plusieurs possibilités s’offrent à vous. La première : vous êtes primo-accédant. Dans ce cas, vous êtes exonéré de la hausse.
En revanche, si vous avez déjà acheté votre résidence principale, vous avez intérêt à vous dépêcher de prendre RDV chez le notaire. Car la hausse ne s’appliquera qu’aux actes authentiques signés après le 1er avril 2025.
Cela dit, vous risquez d’avoir du mal à trouver un créneau encore libre. En 2014, les DMTO avaient augmenté de 0,7 point. Résultat ? Le mois précédant la hausse, le nombre de transactions immobilières avait bondi de 26%, d’après l’Insee.
Une hausse temporaire… ou pas ?
Et si ce délai vous semble trop court pour signer ? La dernière option sera de vous armer de patience. La loi de finances pour 2025 précise en effet que la hausse de 0,5 point sera temporaire.
Concrètement, cette mesure restera valable pendant trois ans. Les droits de mutation à titre onéreux devraient par conséquent revenir à leur niveau actuel à compter du 31 mars 2028.
Toutefois, votre patience pourrait ne pas être récompensée. Car « en matière de fiscalité, l'éphémère a une fâcheuse tendance à devenir pérenne », soupire Loïc Cantin, président de la Fnaim, dans les colonnes du Figaro.
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