« A Nîmes, la crise sanitaire a durablement installé le besoin d’un extérieur »

La rédaction
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La ville de Nîmes a connu une légère augmentation des prix, mais n’en finit pas d’attirer une clientèle originaire de toute la France. Son marché immobilier semble donc au beau fixe d’après Julien Lavigne et Clément Gaboriau, conseillers immobiliers pour le Cabinet Agir.

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À quelques kilomètres seulement de Montpellier, Nîmes a tout pour plaire. © Alexey Fedorenko – Shutterstock

Comment le marché de l’immobilier à Nîmes a-t-il évolué ?

Après une année 2020 fortement impactée par la crise sanitaire, la reprise a été dynamique en 2021. Il y a un réel attrait pour Nîmes, qui se confirme dans le temps. Le volume des ventes est en constante évolution avec une légère hausse des prix sur les biens de qualité. Nous observons que le délai moyen s’est raccourci ces dernières années, mais il est cependant très difficile aujourd’hui de définir un délai précis.

Vous parlez de délai raccourci. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dès lors que l’estimation et le prix de mise en vente correspondent à la réalité du marché, il n’est pas rare qu’un logement trouve preneur dans un délai de quelques jours à 3 mois. Les acheteurs doivent donc être très réactifs s’ils visitent un bien correspondant à leurs attentes. Nous avons également constaté l’arrivée d’une clientèle extérieure à Nîmes pouvant pratiquer le télétravail et bénéficiant des avantages d’une ville bien desservie par le TGV – 3 heures de Paris, 1 h 30 de Lyon – et à taille humaine. Pour conclure, cette année 2021 s’est caractérisée par la concrétisation de nombreux projets immobiliers poussés par l’essor des mutations.

Le prix de vente à Nîmes est de 2 300 €/m², environ.

Pressentez-vous de grands changements pour cette année 2022 ?

Nîmes va poursuivre sa mutation dans un futur proche. La construction du futur Palais des Congrès dans le prolongement du musée de la Romanité (dans le quartier Hôtel-Dieu) est un chantier important, de même que le projet du futur parc urbain Jacques Chirac dans le secteur situé derrière la gare. L’hypercentre se transforme et devient de plus en plus agréable. Nous ne doutons donc pas que le marché de l’immobilier se portera aussi bien que durant l’année 2021. La recherche de biens restera particulièrement active du côté des acquéreurs, surtout pour les biens pourvus d’extérieur – balcon, cour, jardin, terrasse... La crise sanitaire a porté cette tendance et celle-ci devrait se maintenir encore longtemps.

Qu’en est-il des prix immobiliers ?

Dans le marché de l’ancien, il est possible de trouver un studio à Nîmes pour un budget de 40 000 à 65 000 €. Un T2 se négocie autour des 70 000 à 180 000 €, tandis qu’il faut compter un budget de 100 000 à 280 000 € pour un T3. Pour les maisons, la fourchette basse se situe aux alentours des 200 000 € et la fourchette haute plafonne autour des 900 000 €. Pour une villa d’exception, on ne trouve rien en dessous de 700 000 € et les prix peuvent s’envoler jusqu’à 1 300 000 €.

Existe-t-il un moment propice pour proposer son bien à la vente ou pour acheter à Nîmes ?

Le printemps est la saison idéale pour vendre ou pour acheter dans le secteur. En effet, à cette saison, les jours commencent à être plus longs, les journées plus douces et plus agréables. La luminosité baigne les intérieurs, ce qui rend les visites bien plus agréables et invite au coup de cœur. La réalisation de projets avant la période estivale est aussi une source de motivation supplémentaire pour les acquéreurs.

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Julien Lavigne et Clément Gaboriau
Julien Lavigne et Clément Gaboriau
Conseillers immobiliers, Cabinet Agir, 16 rue de Verdun, 30900 Nîmes
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