« Il est encore temps d’acheter à Vallauris avant que les crédits repartent à la hausse »

Nous sommes surtout amenés à rencontrer des chefs d’entreprises, des ingénieurs et des cadres pour tout le secteur de Sophia Antipolis. Pour Vallauris, ce sont aussi essentiellement des actifs qui s’adressent à nous. Ils apprécient d’avoir des biens qui offrent des vues dégagées sur la mer au cœur du centre-ville, mais aussi parfois un côté un peu plus campagne et sauvage pour bénéficier d’un espace extérieur. Vers le bord de mer en revanche, ce sont plutôt des clients qui achètent pour de l’investissement locatif ou pour acquérir une résidence secondaire. 

À Vallauris, un T3 classique de 65 m² avec une terrasse d’une trentaine de mètres carrés et deux places de parking en sous-sol se trouve pour environ 255 000 €. En bord de mer à Golfe Juan, il faut compter un budget de 640 000 € pour un appartement de 120 m² situé dans une résidence de standing avec un gardien.

Nous sommes sur un marché très dynamique, les visites se font très vite et les biens sont loués rapidement, en moins d’une semaine. Pour un deux-pièces d’une superficie de 35 m², le loyer mensuel s’élève en moyenne à 650 €.

Avant, il y avait une forme de saisonnalité, mais ce n’est plus vrai actuellement. Tout est plus homogène et étalé. Mais on peut quand même dire que de fin octobre à fin février, le marché connaît une certaine accalmie. Les gens reprennent leurs projets en début d’année, tandis que les banques ont tendance à accorder beaucoup moins de crédits à l’approche des fêtes de fin d’année.

J’attirerai leur attention sur la question de la copropriété et de ses charges de fonctionnement. Il existe des résidences plus ou moins chères et surtout en plus ou moins bonne santé. Il faut éviter d’opter pour de trop grandes copropriétés, car leur gestion est peut-être un peu trop impersonnelle. Mais il faut également éviter les trop petites, car il y a un risque potentiel de devoir supporter plus de coûts sur les travaux.

C’est compliqué de répondre ! Tout d’abord, nous sommes en année d’élections présidentielles, ce qui n’est jamais une période favorable à l’épanouissement du marché immobilier. Il est probable que cela entraîne une forme de rétention des biens. Puis, à peine sorti de la crise sanitaire, voilà que la guerre en Ukraine éclate. Cette actualité troublée ne nous permet pas d’avoir de certitudes et n’apporte au contraire que des perturbations. Une seule chose est sûre, la hausse des taux d’emprunts a été clairement annoncée et aura lieu d’ici l’été. Cela fait environ deux ans que nous l’attendons d’où l’importance d’en profiter maintenant, c’est la période idéale et favorable pour investir tant que les taux restent encore avantageux. L’immobilier reste toujours une bonne valeur, même en période de crise.