Comment gérer un conflit de voisinage à l'amiable ?

(non vérifié) 03 avr 2018
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Bien s’entendre avec ses voisins n’est pas toujours chose aisée. De nombreux sujets de tension peuvent apparaître et donner lieu à des conflits de voisinage pour lesquels les solutions à l’amiable restent à privilégier.

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Comment gérer un conflit de voisinage à l'amiable ?
La vie en copropriété peut parfois être difficile... © iStock
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Quels sont les motifs d’un conflit de voisinage ?

Les conflits de voisinage peuvent être de différents types. Dans les zones pavillonnaires, la plupart des conflits proviennent des questions liées au développement de la végétation d’un terrain sur un terrain voisin. Il peut notamment s’agir d’un arbre ou d’une haie dont les branches dépassent sur une propriété voisine en provoquant une nuisance (ombre ou nécessité d’entretien). Peuvent également être citées les nuisances olfactives dues à un barbecue ou à un feu de déchets verts, ainsi que les nuisances liées au passage d’un animal domestique sur les terrains voisins. En appartement, les conflits de voisinage sont principalement liés aux nuisances sonores : tapage nocturne et/ou diurne, manque de tranquillité dû à une mauvaise insonorisation des cloisons ou des plafonds notamment.

Infographie : Conflits de voisinage, comment y remédier à l'amiable ?

Comment agir si votre voisin est à l’origine d’une nuisance ?

Lorsque votre voisin provoque une gêne pour vous, le premier réflexe à avoir est naturellement d’en discuter avec lui pour qu’il fasse désormais attention à ce sujet. Evitez d’adopter un ton de reproche : essayez plutôt de bien expliquer pourquoi telle ou telle action de sa part vous gêne en restant aimable. La plupart des gênes se transforment en conflits à cause d’un simple manque d’amabilité lors des échanges sur ces sujets. L’usage de messages écrits peut être un moyen pour échanger de manière moins frontale. Dans certains cas, la législation définit la réponse qui doit être apportée à un conflit : si vous êtes dans votre droit, expliquez le plus aimablement possible à votre voisin que la loi l’oblige à effectuer une action sans pour autant le menacer de poursuites. Sachez faire preuve de tolérance si vous êtes conscient du fait que votre voisin ne maîtrise pas totalement la nuisance qu’il vous cause ou si celle-ci est seulement ponctuelle. 

Conseil SeLoger

N’envisagez une action judiciaire que si la gêne peut être prouvée et que votre voisin refuse le dialogue.

Comment agir si vous êtes à l’origine d’une nuisance ?

La situation peut également être renversée si vous êtes à l’origine d’une nuisance dont votre voisin vous a fait part, et que celui-ci vous menace d’une action en justice. Dans ce cas, quelques conseils simples peuvent être suivis. Si vous êtes effectivement en tort, faites le nécessaire pour régler le problème ou allez voir votre voisin pour lui expliquer que vous limiterez désormais au maximum la source de nuisance en question. Si vous jugez que le reproche qui vous est adressé est excessif, notamment si vous avez fait un simple écart ponctuel aux pratiques de bon voisinage, présentez tout de même vos excuses mêmes tardives, en cherchant à déterminer avec lui un seuil de tolérance.

Vous pensez que la plainte de votre voisin est abusive

Si vous n’êtes pas en tort et que l’exigence de votre voisin vous semble abusive, le plus simple est d’aller le voir pour lui expliquer le plus aimablement possible que vous n’êtes pas en tort aux yeux de la loi et que toute action en justice se retournerait contre lui. Ce simple argument suffit généralement à mettre un terme au conflit.

Les points clés à retenir

Lorsqu’un conflit apparaît avec votre voisin, le ton peut rapidement monter avec la menace de régler le différend en justice. Cette extrémité reste toutefois à éviter pour vous comme pour votre voisin, étant onéreuse et aboutissant généralement au même résultat qu’une résolution d’un commun accord en prenant le temps de discuter du problème.

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