Immobilier : qu'est qu'une vente avec faculté de rachat ?

Morgane Jacquet
Partager sur
FacebookTwitterLinkedin

Lors de la vente d’un bien immobilier, les parties peuvent choisir de soumettre cette vente à la faculté de rachat du logement par le vendeur. Ce procédé, anciennement appelé vente en réméré, est possible sous certaines conditions.

Image
Immobilier : qu'est qu'une vente avec faculté de rachat ?
La vente avec faculté de rachat peut être utilisée, pour sauver sa maison et apurer ses dettes. ©Philippe Turpin
Sommaire

La vente avec faculté de rachat du bien immobilier

La faculté de rachat, pour les plus anciens, on parle de vente à réméré, est une clause prévoyant que le vendeur conserve le droit de reprendre le bien vendu en contre partie de la restitution du prix payé ainsi que des coûts de la vente et des travaux ayant été réalisés par nécessité ou ayant augmenté la valeur du fonds.

Pour être opposable aux tiers, la faculté de rachat doit être prévue dans l’acte de vente et avoir été publiée au service de publicité foncière. La clause prévoyant la faculté de rachat ne peut être prévue que pour un délai de 5 ans maximum. Si elle est stipulée pour un temps plus long, elle est réduite à ce délai. Si aucun délai n’est prévu alors les parties au contrat sont considérées comme ayant adopté le délai de 5 ans.

La vente avec faculté de rachat peut constituer un procédé de crédit échappant à la règlementation générale du crédit.

Quels sont les effets juridiques de la vente à réméré ?

Le vendeur peut céder son droit de racheter le logement à un tiers. Concernant l’acheteur, tant que la faculté de rachat n’est pas intervenue, il dispose de la pleine propriété du bien immobilier.

Si le vendeur n’exerce pas sa faculté de rachat, l’acheteur conserve la propriété du bien. Lorsque le vendeur exerce sa faculté de rachat, cela revient à replacer les parties dans la situation antérieure à la vente, comme si elle n’avait pas eu lieu. Le vendeur reprend le logement dans l’état où il se trouverait sans l’intervention de l’acheteur (avec les augmentations ou diminutions de valeur qui ne sont pas du fait de l’acheteur).

Le vendeur est, toutefois, tenu d’exécuter les contrats de location signés par l’acheteur sans fraude.

Cet article vous a été utile ?
0
0

Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)

Partager sur
FacebookTwitterLinkedin
Plus de conseils
Ces articles peuvent vous intéresser
A la une !
Image
Le toit est une partie commune, mais qui peut faire l'objet d'un droit de jouissance privative. © simonkr - Getty images
Réglementations
Votre immeuble bénéficie d’un toit-terrasse qui vous permettrait de profiter de moments en plein air ? Si le toit est systématiquement une partie commune, il est nécessaire de s’assurer qu’il ne fait...