Avant de dire « oui » à votre futur logement, vous allez devoir faire de petites vérifications. De la première visite, en passant par les documents relatifs au bien immobilier, découvrez ce qu'il faut regarder avec beaucoup d'attention.
Que faut-il regarder lors de la première visite du logement ?
Lorsque vous visitez un bien pour la première fois, vous devez d’abord prêter une attention particulière aux parties communes. N’hésitez pas à visiter tous les étages munis d’un hygromètre, un appareil permettant de mesurer l’humidité et que vous pouvez vous procurer à partir de 5 €. Si le bâtiment présente un taux d’humidité élevé, c’est sûrement le cas pour l’appartement que vous comptez visiter. Une fois arrivé dans le logement, après avoir fait les vérifications de base, pensez à chercher des traces d’humidité dans les murs et à utiliser de nouveau l’hygromètre car si l’appartement est trop humide, aucun diagnostic obligatoire ne le mentionnera. Essayez de pousser les radiateurs au maximum pour vérifier s’ils fonctionnent bien. Prêtez également attention aux cache-misère comme des plaques de plâtre ou des caissons recouvrant des fissures par exemple.
Conseil SeLoger
Si vous croisez un habitant de l’immeuble, n’hésitez surtout pas à lui demander s’il souffre de nuisances sonores ou de déconvenues.
Quels documents scruter avant la signature du compromis de vente
En dépit des nombreux diagnostics obligatoires (amiante, plomb, termites, gaz…) à la charge du vendeur, il serait sage de visiter à nouveau le bien en présence d’un professionnel du bâtiment qui vous aidera à évaluer les problèmes qui ne figureront pas sur les documents fournis par le vendeur. Des services que proposent de nombreux cabinets d’architecture pour un prix variant de 300 à 500 € selon la superficie du logement. Vérifiez les dépenses énergétiques annuelles, l’état du chauffage ou encore du ballon d’eau chaude ainsi que les éventuelles mises aux normes. Il faut également lire scrupuleusement les PV d’Assemblée Générale dans lesquels seront mentionnées les charges de copropriété, ce qui vous permettra d’avoir un aperçu de vos dépenses qui peuvent être très élevées en cas de gros travaux.
Vice caché après l'achat, quels sont les recours ?
Selon la loi, le vice caché doit rendre le logement impropre à son usage ou diminuer tellement cet usage que l’acheteur ne l’aurait pas acquis ou l’aurait négocié à un moindre prix. Mais la clause d’exclusion de la garantie des vices cachés, présente sur la majorité des contrats, exonère l’ancien propriétaire de toute responsabilité à moins que l’acheteur ne puisse prouver sa mauvaise foi. Afin de prouver l’existence du vice caché, vous pouvez appuyer votre demande sur des attestations ou sur des devis de réparation. Vous pouvez également faire appel à la liste des experts agréés disponibles au tribunal le plus proche de votre domicile pour plus de succès. Une fois le litige reconnu, il vous est possible de demander à être dédommagé ou même d’annuler la vente. Le versement de dommages et intérêts est, en règle générale, systématiquement accordé.
Bon à savoir
Renseignez-vous sur la date de la prochaine AG des copropriétaires de manière à éviter les mauvaises surprises entre le moment de la signature du compromis et la vente effective du bien.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)