Immobilier : les ventes de logements calent !

Xavier Beaunieux
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Dès le début de l’été, les transactions immobilières ont commencé à se faire moins nombreuses. La transformation des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) en normes impératives n’est toutefois pas en cause, celle-ci ayant été reportée à janvier 2022…

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Immobilier : les ventes de logements calent !
Le rythme des transactions immobilières ralentit en France. ©Didier Buffet
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Les transactions immobilières marquent le pas

L’effet conjugué des vacances et de la suractivité immobilière printanière fait que la période estivale se caractérise traditionnellement par une baisse du nombre de transactions. « Dès le début de l’été, les achats des particuliers ont commencé à devenir moins faciles à financer. Sur juillet et août, la demande a baissé de 11,7 %, en glissement annuel, par rapport, il est vrai, à une période équivalente qui en 2020 bénéficiait pleinement de la sortie du 1er confinement » indique Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI-SeLoger. Il est toutefois à noter que le durcissement des conditions d’octroi des crédits immobiliers annoncé par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) n’est pas en cause. En effet, l’application rigoureuse et le strict respect de ce que ne sont encore pour l’instant que de simples recommandations ont été repoussés à janvier 2022. À compter de cette date, les banques pourront se voir contraintes de se conformer aux recommandations du Haut Conseil : un taux d’endettement maximum limité à 35 % des revenus de l’emprunteur, assurance incluse et des prêts dont la durée ne doit pas dépasser 25, voire 27 ans.

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Les volumes de ventes immobilières s'orientent à la baisse. ©SeLoger

Un marché qui reprend des forces mais reste en convalescence

S’il reste pénurique, les biens à vendre étant rares et les acheteurs nombreux, le marché de l’immobilier hexagonal tend à redevenir tout à la fois raisonné et raisonnable. Cet assagissement fait ainsi suite au véritable emballement que les ventes immobilières ont connu (sur les maisons, notamment) post-confinement. Souvenez-vous, à l’époque, dans certaines régions, il n’était pas rare que des biens immobiliers se vendent par téléphone ! « Sur les 8 premiers mois de l’année, le niveau des ventes est en hausse de 10,5 % en glissement annuel. Pour autant, elle reste de 11 % inférieure à son niveau des mois de janvier à août 2019 » note Michel Mouillart.

Ces régions où se vendent plus de logements qu’ailleurs

En termes de volumes de transactions, force est de constater que le marché de l’immobilier français semble être à deux vitesses. « Après un rebond souvent rapide au printemps, les ventes enregistrent un repli de l’ordre de 5 % dans 5 régions : Alsace, Basse Normandie, Ile de France, Nord-Pas de Calais et Picardie » relève Michel Mouillart. À l’autre bout du spectre, « l’augmentation est de 15 % dans cinq régions : Bourgogne, Bretagne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Poitou-Charentes ».

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