Sur l’année qui vient de s’écouler, le recul des prix a touché de nombreuses villes françaises avec parfois des pertes de 10 %. Lyon n’échappe à la règle, mais la baisse n’y est que très modérée.

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Une tendance baissière mais modérée
Sur les douze derniers mois, alors que des villes comme Grenoble, Lille ou Orléans ont enregistré des pertes variant entre 2 et 3 % (voire au-delà de 10 % pour Amiens et Nîmes), Lyon a également vu le cours de son parc immobilier ancien baisser mais modérément. En effet, force est de constater qu’avec moins de 1 % perdu sur un an (0,5 % pour être précis), cette baisse a été largement pondérée. « D’autres villes comme Brest ou Toulouse, par exemple, ont également connu des baisses de prix modérées » fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger.
Chiffre clés
À Lyon, le prix au m² d’un appartement ancien se négocie autour de 3 768 €.
Si la hausse des prix dans l’ancien lyonnais n’est pas d’actualité, il faut bien reconnaître que celle que l’on surnomme la capitale des Gaules n’a pas à rougir devant l’évolution de ses prix dans le contexte actuel. « Les marchés sont particulièrement malmenés par la conjecture » nous rappelle Michel Mouillart. À plus court terme, il est à noter que Lyon joue une nouvelle fois la carte de la pondération avec une perte limitée à 0,4 % sur les trois derniers mois.
Lyon, une valeur sûre de l'immobilier
Pour ce qui est du prix moyen signé (c’est à dire constaté au jour de la signature du compromis), Lyon n’est pas en reste. Et pour cause, avec 3 768 € du m² en moyenne, elle se situe juste derrière Paris et devance Nice (3 707 € du m²) ainsi que Bordeaux (3 517 € du m²). De plus, elle se situe au-dessus de la moyenne nationale qui est de 3 436 € du m² pour un appartement ancien.

Un seul arrondissement perd plus de 5 %
Sur l’année qui vient de s’écouler, le VIIIe arrondissement (Le Bachut, Monplaisir, Mermoz, etc.) affiche une perte de 7,1 % pour un prix au m² dans l’ancien qui atteint désormais 2 794 €. Si les IIIe, IVe et VIIe arrondissements lyonnais voient également leur cours dans l’immobilier ancien baisser avec des pertes respectives de 2 %, 2,8 % et 3,7 % sur les douze derniers mois, le IXe est, quant à lui, à l’image de l'évolution des prix dans la ville. En effet, le statu quo y est de mise et la baisse enregistrée n’y est que de 0,1 %.
On notera au passage la très forte progression (+ 10,3 %) dont peut s’enorgueillir le IIe arrondissement (Cordeliers, Bellecour, Célestins, etc.) avec un prix dans l’ancien de 5 110 € au m².
Les points clés à retenir
- À Lyon, le prix au m² d’un appartement se négocie autour de 3 768 €.
- Sur le dernier trimestre, l’immobilier ancien a perdu 0,4 % (et 0,5 % sur un an).
- La plus forte progression a été enregistrée par le IIe arrondissement.
- La « lanterne rouge » revient au VIIIe arrondissement qui perd 7,1 % en un an.
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