Les prix immobilers de Lyon et Strasbourg sont à la baisse
Rentrée oblige, le nombre de transactions immobilières qui avait atteint un pic durant l'été s'est considérablement ralenti. Conséquence de ce coup de frein aussi prévisible que brutal, les prix de l'immobilier ancien dans beaucoup de villes affichent au mieux, un « statu quo » (à l'image de Toulouse qui perd 0,1 % sur ses prix au m²) et au pire, une baisse plus ou moins importante.
C'est le cas de Strasbourg et de Saint-Étienne qui perdent respectivement 6,1 % et 9,2 % sur leurs prix immobiliers au m² signé. Dans des villes comme Nantes (- 0,6 % / 2 877 € du m²), Lyon (- 1,4 % / 3 862 €) ou encore Toulon (- 0,4 % / 2 444 €), la baisse est plus modérée.
Chiffres clés
- En France, les prix au m² dans l'ancien (appartements et maisons confondus) ont baissé de 0,7 % au cours des trois derniers mois.
- Sur l'année, la baisse atteint 0,6 %.
- Le prix moyen au m² signé dans l'ancien est de 3 230 €.
Plus de 2 % de gagnés sur l'année à Aix-en-Provence et au Mans
Comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’Économie à l’Université de Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, si des villes comme Perpignan, Brest, ou encore Nîme partagent, faute de pouvoir s'appuyer sur « un rebond suffisant de la demande », une nette tendance baissière (elles perdent respectivement 8,3 %, 10,7 % et 11,2 %), on ne peut que constater qu'ailleurs, les prix immobiliers remontent. Comme en témoignent les bons scores enregistrés sur les douze derniers mois par Orléans (+ 2 % / 2 208 € du m²), Le Mans (+ 2,4 % / 1 596 €), Aix-en-Provence (+ 2,9 % / 3 923 €) mais aussi par Rennes (+ 5,2 % / 2 889 €).
Les points clés à retenir
- Les prix au m² dans l’ancien stagnent ou baissent dans la plupart des villes françaises de plus de 150 000 habitants.
- La plus grosse augmentation sur l'année revient à Rennes (+ 5,2 %).
- Quant au plus gros gadin, c'est Nîmes qui le signe (- 11,2 %).
Les prix immobiliers, dans 34 villes Françaises, octobre 2015
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