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Renforcer l’accompagnement des primo-accédants

SeLoger 02 juin 2022
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Suite à la grande consultation nationale, qui a été menée en mars dernier, les professionnels de l’immobilier, qui composent le Collège des Penseurs, ont formulé plusieurs propositions concrètes. Parmi celles-ci figure l’idée d’un renforcement de l’accompagnement des primo-accédants.

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Jeune couple dans un appartement
40 % des primo-accédants pensent qu'il est plus difficile qu'avant de décrocher un crédit immobilier pour réaliser leur projet. © AdobeStock
Sommaire

La propriété est perçue aujourd’hui comme le principal attribut de sécurité des Français. Même si les modèles sociétaux évoluent, l’accession à la propriété reste un projet de vie structurant pour la grande majorité d’entre nous. Et pourtant, le marché immobilier français est perçu comme « fermé », favorable uniquement aux personnes ayant déjà un bien et/ou celles en CDI. Les Français estiment que l'apport initial pour emprunter est difficile à rassembler, et que la règle des 35 % maximum de taux d’endettement pose problème, en particulier chez les jeunes.

6 idées pour renforcer l’accompagnement des primo-accédants

Quasi-unanimes Largement consensuelles Rupturistes
Mettre en place une caution garantie par l’État pour les jeunes accédants. Assouplir la loi de 2020 du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Créer un Prêt Avance Mutation pour les jeunes emprunteurs.
Proposer une avance de trésorerie aux emprunteurs sans apport, sans intérêt d’emprunt, et remboursable au bout de 5 ans.    Sécuriser les prêts immobiliers des emprunteurs en CDD par une assurance « entre deux jobs ».
    Créer un score défini par l’État pour les CDD et les emplois peu stables mis à la disposition des établissements prêteurs.

La primo-accession : un parcours semé d’embûches

L’accession à la propriété n’est pas un long fleuve tranquille et c’est encore plus vrai si l’on achète son logement pour la première fois. Bien qu’il existe des aides (prêt à taux zéro, prêt d’accession sociale, prêt conventionné, prêt accession d’Action Logement, prêt épargne logement, prêts/subventions locales...), devenir propriétaire de sa résidence principale n’a rien d’une sinécure surtout si l’on n’a pas la chance d’être secundo-accédant. En effet, les conditions d’octroi d’un prêt immobilier s’étant durcies, les banques exigent désormais des emprunteurs un apport personnel pouvant atteindre 20 % du prix du bien.

42 % des primo-accédants se disent inquiets au sujet de l'obtention d’un prêt immobilier pour concrétiser leur projet, selon l'Observatoire du Moral immobilier SeLoger de février 2022.

Un manifeste pour l’immobilier

Alors que le logement constitue l’un des premiers postes de dépense des Français, SeLoger - leader spécialiste des portails immobiliers en France - a donné la parole aux professionnels de la filière immobilière et aux citoyens. Rassemblées sous la forme d’un manifeste qui a été remis au gouvernement début juin, 10 propositions et 65 idées concrètes ont ainsi émergé de la consultation nationale de mars dernier. « Ce manifeste n’est pas seulement une invitation à inscrire le logement dans le débat public, c’est surtout le début d’une histoire. Une histoire que nous voulons écrire avec le Collège des penseurs et le gouvernement » explique Caroline Evans de Gantès, Directrice générale du groupe SeLoger, Managing Director AVIV France.

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