Alors que les demandes de logements, à l’achat ou en location, possédant un espace extérieur ont fortement augmenté depuis l’épidémie de Covid, on peut supposer que l'appel de la nature y est pour quelque chose. Apaisante, vivifiante, rafraîchissante… La végétalisation est devenue la marotte de certaines villes et communes qui n’hésitent pas à mettre le paquet pour offrir un cadre de vie oxygéné. Petit tour d’horizon des villes où l’on respire vert.
Les villes végétalisées : bonnes pour le moral
La transition écologique fait la part belle à la biodiversité, et c’est tant mieux.
Elle permet de lutter contre les effets du réchauffement climatique et de créer des lieux de vie où il fait bon vivre. Selon l’ADEME, une rue végétalisée ferait perdre aux îlots de chaleur entre 0,5° et 2°C, tandis qu’un arbre adulte absorberait jusqu’à 20 kg de particules par an. C’est bon pour les poumons mais pas que !
Évidemment, la nature contribue à la qualité de l’air et donc à la forme physique. Au quotidien, elle est source de motivation pour pratiquer un sport outdoor et privilégier la marche à pied. Côté santé mentale, plus on s’entoure de végétaux, plus le cortisol, l’hormone du stress, diminue. Une « vitamine G » (pour green) qui influence véritablement notre état d’esprit.
Investir dans une ville où l’on respire
Pour un investissement en béton, pensez aux villes vertes.
De nombreuses villes allouent un budget vert non négligeable pour offrir un cadre de vie exceptionnel. Meilleure qualité de l’air, îlots de fraîcheur, éco-pâturage ou moyens de transports doux sont autant d’atouts considérables pour investir. Petit tour de France des villes où l’on respire.
- Angers, la belle plante
La capitale d’Anjou, Pays de la Loire, est l’une des villes les plus verdoyantes de France. Angers a même été élue « Ville la plus verte » selon l’Observatoire des villes vertes en 2020. Les espaces verts représentent 14 % de sa surface (hors forêts) et disposent d’un budget dédié qui représente 98 € par habitant, soit environ 5 % du budget communal d’après ce même observatoire. Pas mal non ?
- Nantes, plus verte la ville
41 millions d’euros ! Oui, ce sont bien 41 millions d’euros qui ont été investis entre 2017 et 2020 pour développer des projets verts. La « Capitale de l’innovation 2019 » est définitivement connectée à son environnement : promenades, parcs, et autres aménagements ont fait de Nantes un exemple d’investissement à suivre… dans toute l’Europe. Le projet « étoile verte » des vallées nantaises est l’un des plus ambitieux ! À l’horizon 2030, 42 km de promenade végétale seront réalisés le long de la Loire et des rivières qui entourent la ville. Go west !
- Marseille, la jeune pousse
La cité phocéenne est riche de ses 10 000 hectares naturels protégés. Si Marseille rime avec mer et Calanques, intra muros, ce sont quelque 605 ha d’espaces verts qui dessinent la ville. La ville met tout en œuvre pour protéger son patrimoine et développer sa green attitude à travers différentes initiatives : transformation de friches urbaines, de jardins partagés, de pistes cyclables ou encore la création de mielleries. Elle a récemment accueilli les 13èmes Assises Nationales de la Biodiversité dont sont ressorties quinze mesures phares en faveur de la protection du vivant.
- Metz, des actions en commun
À Metz, la nature est une histoire commune puisqu’elle est la première ville à avoir lancé les budgets citoyens participatifs. Tout le monde met la main à la patte ! La ville facilite les démarches et les initiatives : façades végétalisées, site de compostage, éco-pâturages… En 2020, elle reçoit même le label « Territoire engagé pour la nature ». Les diverses manifestations de la ville telles que l'événement annuel « l’Art dans les jardins » ou le parcours « Art et jardins », intégré au festival « Constellations de Metz », font de la ville et ses 625 ha d’espaces verts un véritable théâtre de la biodiversité.
Les villes s’engagent pour leur patrimoine vert
De nombreuses autres villes misent sur la biodiversité pour augmenter leur attractivité. Les actions sont nombreuses et diverses comme à Caen, ou à Poitiers, qui facilitent les permis de végétaliser murs et toitures. Ou encore Lyon, « Capital française de la Biodiversité 2019 », qui a pour objectif de planter 300 000 arbres à horizon 2030.
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