« Le délai pour vendre un logement est de 4 mois sur Fréjus et Saint-Raphaël »
Les marchés immobiliers raphaëlois et fréjusien se portent bien. Nicolas Bouchet, responsable communication des trois agences AGI Arthurimmo, situées dans ces communes, nous éclaire sur leur état en ces temps de crise sanitaire.
Les marchés immobiliers des trois communes restent-ils dynamiques depuis le début de la crise sanitaire ?
Sur l’année 2020, suite aux deux mois d’interruption de l’activité immobilière, nous avons constaté un certain recul des ventes par rapport à l’année précédente. Nous avons ainsi réalisé 130 ventes au lieu de 150 grâce au fort dynamisme du marché. La demande est très forte sur le littoral varois depuis le premier déconfinement. La région attire de plus en plus d’habitants des grandes métropoles séduits par la qualité de vie et le calme du secteur.
Les prix immobiliers sur le secteur ont-ils évolué ces derniers mois ?
Les vendeurs ont tendance à augmenter le prix de vente de leur logement, mais au final, le marché immobilier reste pour le moment stable. Les transactions ne se concrétisent réellement qu’aux prix pratiqués auparavant, car les acquéreurs se détournent des biens surestimés ou les négocient.
- Le prix au m² à Saint-Raphaël est de 4 45 €/m², environ.
- Le prix au m² à Fréjus est de 3 700 €/m², environ.
Pourquoi acheter sur cette partie du littoral varois ?
Ces villes disposent d’une situation géographique exceptionnelle à mi-chemin entre Aix-en-Provence, Cannes et l’Italie. De plus, Saint-Raphaël est accessible en TGV et l’aéroport de Nice-Côte d’Azur n’est qu’à 40 minutes en voiture. Enfin, leurs habitants profitent d’espaces verdoyants à quelques minutes.
Quels sont les secteurs les plus recherchés par les acheteurs ?
Ils privilégient la proximité à pied du centre-ville et des plages. La demande immobilière est également importante près de la gare TGV de Saint-Raphaël, tant pour de la résidence principale que secondaire. Les acquéreurs se tournent de plus en plus vers les logements situés dans un rayon de 3 à 5 km autour du centre-ville. Ils sont plus abordables et devraient gagner en attractivité dans les prochaines années.
Quel est le délai moyen pour vendre dans ces villes ?
Si les vendeurs affichent un prix de vente conforme au marché, ils peuvent espérer vendre leur bien immobilier en 4 mois. À défaut, ils devront attendre plus longtemps sauf si leur logement est situé en plein centre-ville dans un immeuble avec ascenseur et parking. Ces biens sont très rares à la vente et trouvent preneurs rapidement.
« Saint-Raphaël a l’avantage d’être desservie par une gare TGV et d'être proche de l’aéroport de Nice »
Nicolas Bouchet, responsable communication des agences AGI Arthurimmo
Quel conseil délivreriez-vous à une personne intéressée par l’achat d’une résidence principale ou secondaire dans votre secteur ?
Un achat immobilier doit être réfléchi par rapport à un projet de vie singulier. L’idéal est de se faire accompagner dans cette démarche par une agence immobilière qui connaît parfaitement le secteur. Elle guide l’acquéreur dans ses recherches en prenant en compte l’ensemble de ses critères.
Et pour un investissement ?
Cela dépend de la nature du projet. Pour un investissement locatif, il est conseillé de privilégier des petites surfaces en bord de mer. Une personne souhaitant réaliser de la location à l’année pourra s’éloigner du littoral pour trouver des biens plus accessibles. La rentabilité restera bonne, car le loyer sera quasiment identique.
Comment vont évoluer les marchés immobiliers dans la région ?
Il est fort probable que le secteur reste très attractif. Les prix de l’immobilier restent accessibles pour une grande région touristique française. De plus, les acquéreurs sont sensibles à l’excellente qualité de vie qu’offre ce bord de mer et à son urbanisme maîtrisé.
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