En tant que propriétaire, vous pouvez faire le choix de gérer vous-même vos biens locatifs ou bien les déléguer à des gestionnaires pour vous simplifier la vie, sans coût supplémentaire. En effet, si la gestion locative a un coût, ces frais peuvent être déduits de vos revenus fonciers !
Des connaissances techniques, juridiques, fiscales et comptables
Pour les Français, la pierre reste l'investissement le plus sûr et les investisseurs locatifs plébiscitent ce placement à 86 % selon les derniers chiffres SeLoger. Pourtant, selon une étude de Kaliz, entreprise spécialisée dans la gestion locative et la multipropriété, seulement 29 % d’entre eux font appel à une agence ou à un professionnel pour gérer son bien locatif. Dans un contexte immobilier tendu où la demande prend le pas sur l’offre et où la multiplication des colocations est un nouveau facteur à prendre en compte pour les propriétaires, déléguer son bien à un professionnel peut prendre tout son sens.
Ainsi, les agences ou les gestionnaires locatifs permettent d’avoir un regard professionnel et différentes expertises techniques, juridiques, fiscales et comptables. « Ces connaissances sont indispensables pour bien gérer un parc locatif. Il faut savoir maîtriser aussi bien le terrain que l’administratif et les professionnels du secteur sont de mieux en mieux équipés, en termes de connaissance et de logiciels », estime Emilie Exibard, fondatrice de Bordeaux Gestion Locative, une agence de gestion locative et de location immobilière bordelaise.
En effet, de nouvelles réglementations, telles que le nouveau DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) ou le plafonnement des loyers en 2022 dans certaines villes (Bordeaux notamment), viennent complexifier la gestion locative.
Expérimentée dans le secteur de l’immobilier, Emilie Exibard a privilégié l’indépendance pour monter une société de gestion immobilière et de location qui respecte ses valeurs de proximité. Basé à Villenave-d’Ornon (33), Bordeaux Gestion Locative s’implique sur toute la métropole bordelaise avec transparence.
Des services de qualité, mais surtout de proximité
Le rôle d’un gestionnaire locatif est de se mettre au service du propriétaire et de ses locataires. « C’est un métier très technique qui se redéfinit tous les jours », assure Emilie Exibard. De la recherche de locataire à l’état des lieux de sortie, en passant par la visite, l’encaissement des loyers, la commande et le suivi des travaux, le paiement des fournisseurs, le suivi des sinistres, la rédaction des baux ou même l’aide à la déclaration fiscale, le gestionnaire locatif s’implique sur tous les fronts aux côtés de ses clients.
Mais ce qui caractérise un bon professionnel de la gestion locative, c’est la relation qu’il entretient avec son client. « L’idéal pour un propriétaire est de tout déléguer, mais aussi de tout savoir. Un bon gestionnaire doit connaître les biens qu’il gère, mais aussi les propriétaires et leurs locataires, explique la fondatrice de Bordeaux Gestion Locative. Garder le lien avec de la transparence, du dialogue et de la disponibilité, c’est le plus important » et c’est encore plus le cas lors d’un sinistre où le gestionnaire locatif doit être réactif, prioriser les actions et informer les propriétaires et locataires.
Des frais déductibles d’impôt
Certains propriétaires sont réfractaires à l’idée de déléguer la gestion de leurs biens, malgré une utilité certaine. En effet, une agence de gestion locative a un coût, en moyenne entre 6 et 10 % des loyers annuels, charges comprises. Cependant, l’ensemble de ces dépenses sont déductibles des revenus fonciers, une aubaine. « Ça serait dommage de s’en priver, souligne alors Emilie Exibard. Pour le propriétaire, cela représente un gain de temps pour se consacrer à d’autres projets, tout en limitant le risque d’erreurs dans la gestion de ses biens ».
Le métier de gestionnaire locatif a donc de bons jours devant lui, tant les projets immobiliers se multiplient et augmentent en qualité, notamment grâce au nouveau DPE. Les agences de gestion de location doivent également emboîter le pas de la digitalisation, mais sans jamais renier la proximité avec leurs clients.
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