« Les villes périphériques de Toulouse attirent de plus en plus les acheteurs ! »
Les abords de Toulouse ne cessent d’attirer les acheteurs pour qui la métropole est devenue hors budget, d’après Frédéric Bernadou et Frédéric Lebègue, dirigeants des 13 agences du Groupe Tolosan Immobilier.
Comment qualifieriez-vous le marché immobilier de Toulouse ? Les prix ont-ils tendance à augmenter, stagner ou baisser ?
Malgré une demande forte et une offre insuffisante qui tend le marché, surtout en première couronne, la banlieue toulousaine reste très dynamique. Les prix immobiliers en 2020 ont été en légère augmentation en comparaison avec l’année précédente. En dehors des mouvements forcés par les successions, les mutations ou les divorces, les vendeurs ont tendance à attendre de trouver un nouveau bien à acheter avant de vendre le leur, ce qui crée un cercle vicieux. L’année 2020 a été particulière en raison de la pandémie, mais le bilan est très positif pour le groupe, avec 288 ventes sur seulement 9 mois d’activité réelle (et 10 agences alors). 2020 reste une bonne année.
Quelles sont les perspectives d’évolution pour le marché immobilier à Toulouse ?
Un 3e confinement en 2021 redouté fin 2020 n’ayant pas eu lieu en Haute-Garonne et le début de la campagne de vaccination ont-ils contribué à lever des leviers en ce début d’année ? Dans tous les cas, le Groupe Tolosan Immobilier a démarré 2021 avec optimisme avec 63 ventes sur deux mois. Clairement, les clients veulent concrétiser leur projet et sont actifs. 2021 sera similaire à 2020, cette tendance semble d’ailleurs confortée par les prévisions de la FNAIM.
Le prix immobilier à Toulouse est de 3 350 €/m².
Avez-vous observé un changement des critères de votre clientèle depuis la reprise de l’activité immobilière post-confinement ?
Nous avons remarqué deux effets ou tendances très fortes à la suite du premier confinement de mars-avril 2020. Tout d’abord au sein de la profession, l’usage – et l’acceptation – des nouvelles technologies s’est développé, voire démocratisé. Concrètement, les visites interactives en direct, les visites virtuelles du type Matterport, les vidéos et, enfin, les signatures électroniques de bons de visite, de mandats ou d’actes notariés nous ont permis de traverser la crise et de poursuivre nos activités. Du côté de notre clientèle, la demande est bien plus forte actuellement pour des biens d’une superficie supérieure. Les particuliers veulent de l’espace chez eux, pour vivre confortablement et pour avoir la possibilité d’organiser des espaces de travail isolés. Particulièrement dans notre périmètre d’action, cela se traduit par une volonté de sortir de la métropole pour gagner en qualité de vie avec des mètres carrés supplémentaires dedans et dehors.
Quel conseil souhaiteriez-vous partager avec les particuliers ayant le projet d’acheter, de vendre ou d’investir dans votre secteur ?
Notre premier conseil serait de ne pas hésiter ! C’est le bon moment d’acheter : les taux sont encore bas et la pierre reste un bon placement. Concernant les vendeurs, c’est également le bon moment de vendre, car il y a une forte demande. Nous leur conseillons dans un premier temps de vendre leur bien afin de sécuriser le financement de leur nouvel achat. Les vendeurs du bien qu’ils projettent d’acheter seront rassurés de savoir qu’il y a un apport plutôt qu’un prêt relais. Il est dommage de rater des opportunités d’achat, car on hésite à vendre. Malgré, la pandémie, la vie continue et les projets aussi. Toulouse (et le croissant extérieur à l'Est) reste une métropole attractive en dépit de la crise !
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