« A Cuers et La Crau, un bien au prix du marché se vend en une semaine »

La crise sanitaire a poussé bon nombre de personnes à remettre complètement en question leur avenir professionnel. Beaucoup ont démissionné ou ont dû se réinventer. Le secteur de l’immobilier leur est alors apparu comme une voie intéressante, sauf que le métier d’agent immobilier ne s’improvise pas ! Notre agence est forte d’une expérience de plus de 30 ans, nous connaissons parfaitement le marché local. C’est notre expertise et notre expérience qui nous permettent de garantir à notre clientèle un achat ou une vente en toute sérénité. Aujourd’hui, la démultiplication du nombre d’agences sur un même territoire fait que le peu de produits disponibles est partagé entre toujours plus de personnes, ce qui n’est pas sain pour l’activité et les acheteurs non plus ne voient pas ça d’un très bon œil, au contraire !

C’est également assez compliqué. Ils savent que le marché est tendu et que les biens manquent. Cela les encourage à proposer leurs biens à des prix surévalués, ce qui déséquilibre complètement les choses. Leur bien va rester longtemps sur le marché, ce qui va le décrédibiliser totalement car aujourd’hui, si un bien est proposé au prix du marché, il est vendu en une semaine. En temps normal, il fallait plutôt compter 3 mois.

Nous pensons qu’après l’emballement, le marché immobilier va se tasser et que les conditions d’octroi de prêts vont se resserrer. Nous constatons déjà que les organismes prêteurs se montrent bien plus exigeants sur le montant de l’apport. Concrètement, il doit aller au-delà des frais de notaire.

Aujourd’hui à La Crau, on peut trouver un studio pour environ 140 000 €, un bien de type T2 pour 270 000 €, un T3 pour 320 000 € et enfin un T4 pour 400 000 €. À titre de comparaison, un bien identique de type T4 à Cuers se négociera plutôt autour des 240 000 €. Pour une villa d’exception, on en trouvera à Cuers pour un budget minimum de 700 000 €.

Les locataires ne représentent que 34 % des habitants de Cuers et 28 % de La Crau. Il n’y a pas beaucoup de biens proposés sur le marché locatif qui est très tendu pour les particuliers. Pour les professionnels, la demande se porte uniquement sur les bâtiments aux normes PMR.

Nous sommes plutôt amenés à rencontrer des primo-accédants et des locaux actifs qui cherchent une résidence principale plutôt qu’un bien pour faire de l’investissement locatif. Je conseillerais donc à ces profils de bien s’attarder non seulement sur l’extérieur du bien mais aussi sur son environnement direct – présence de commodités ou non – et sur les possibilités de stationnement.