« À Gradignan, 2022 sera l’année de la bataille pour la recherche d'un bien »

C’est une ville très attractive tout d’abord en raison de son cadre verdoyant. On y dénombre de nombreux parcs, ainsi qu’une véritable volonté de la part de la commune de faire respecter l’environnement, notamment en urbanisant moins. Les acquéreurs sont vraiment très attirés par cet aspect de la ville. Pour ne rien gâcher, et c’est le second point, Gradignan n’est distante que de 15 minutes en voiture par l’autoroute de Bordeaux. Cela nous amène à rencontrer une grande variété de profils d'acquéreurs.

Oui, le développement du secteur de l’aviation, porté par l’arrivée de l’entreprise Dassault, a provoqué l’apparition de grands groupes. Ils s’installent dans la région et amènent dans leur sillage de nombreux nouveaux acheteurs disposant de budgets importants.

L'un des autres avantages de notre ville, c'est de faire partie de la métropole et donc d’être entraînée dans un certain dynamisme très vertueux. Le centre-ville de Gradignan se refait rapidement, de nouveaux groupes scolaires sont créés… Il s’agit vraiment d’une ville en plein développement, mais qui propose néanmoins un cadre de vie très appréciable.

Un pavillon classique, soit une maison d’une superficie de 100 m², est proposé à l’achat entre 400 000 et 450 000 €, actuellement. À ce prix, on peut avoir un petit bout de jardin. Auparavant les prix oscillaient plutôt autour entre 350 000 et 380 000 €, mais comme nous le savons, la crise sanitaire a fait son œuvre. Pour un terrain à bâtir, en revanche, les prix se sont littéralement envolés. Pour un projet neuf de maison à bâtir, il faut compter 800 000 € aujourd’hui contre 700 000 € auparavant.

Oui, c’est strictement la même chose pour le marché de la location à Gradignan. Avec la crise, peu de gens bougent, il n’y a pas de turnover. Les gens qui cherchent à s'installer à Gradignan le font car ils ont des opportunités d’emploi. Il est donc difficile de trouver un appartement à Gradignan et si c'est une maison que l'on recherche, c'est pire. En termes de prix, une maison se louera aux alentours de 1 000 à 1 300 € par mois.

Aujourd'hui, le grand souci à ce jour pour nous est de trouver le produit, car du côté de la demande, ça ne manque pas ! Même au niveau des annonces de particuliers en direct, on ne trouve que très peu de biens. Le marché est latent, ça ne bouge pas.

Notre agence existe depuis 2009. Il s’agit d’une entreprise familiale et mon fils va prendre, bientôt, la relève. Le métier évolue, il faut miser sur la jeunesse. La crise sanitaire a marqué un grand tournant. On s’aperçoit aujourd’hui que la valeur ajoutée se mesure au recours aux solutions numériques. La technologie est devenue une obligation : les clients sont en demande de visites virtuelles. Il faut pouvoir utiliser les signatures électroniques de mandats pour la vente et pour la location… Mais c’est très bien, car c’est très pratique ! Tout l’intérêt de ces outils, nous l’avons compris lors des confinements. Les gens qui se trouvent à distance et qui ne peuvent pas se déplacer ont ainsi la possibilité d’avancer dans leurs projets immobiliers.