« À L’Isle-sur-la-Sorgue, de nombreux biens trouvent preneurs en une seule semaine »

Nous sommes face à un marché dynamique particulièrement tendu. Depuis la crise sanitaire, la demande immobilière est importante et l’offre de biens disponibles à la vente a tendance à manquer. Cette forte tension a eu pour effet une augmentation des prix de l’immobilier islois de 10 à 20 % sur deux ans.

C’est une ville dynamique et touristique en pleine rénovation. Elle a notamment l’avantage d’accueillir un marché reconnu dans la région tous les mardis et les jeudis. Ce n’est pas pour rien qu’elle a été récemment choisie par le chanteur Patrick Bruel pour construire un hôtel cinq étoiles !

Nous recevons, principalement, des personnes de plus de 40 ans, actives ou retraitées à la recherche d’une résidence principale ou secondaire à L'Isle-sur-la-Sorgue. Depuis la crise sanitaire, les Parisiens sont très présents sur le marché et, depuis peu, les acquéreurs étrangers sont de retour. Nous avons, également, affaire à des investisseurs qui souhaitent faire de la location saisonnière.

Le quartier Saint-Antoine est l’un des plus recherchés. Les acheteurs plébiscitent sa situation géographique au cœur des collines et ses beaux panoramas sur la campagne environnante. La demande est également importante près du centre-ville, car les acheteurs souhaitent pouvoir circuler à pied. Les abords du Partage des Eaux sont, à ce titre, très demandés.

Les acheteurs privilégient les maisons d’environ 100 m² sur des terrains de 800 m² avec jardin piscinable, dans un budget qui oscille entre 300 000 et 400 000 €.

Pour l’achat d’un appartement F2 d’environ 40 m², il faut prévoir entre 120 000 et 140 000 €. Les appartements familiaux avec trois chambres, rares à la vente, partent entre 350 000 et 400 000 €. C’est également le prix moyen des maisons de 100 m² construites sur des parcelles d’environ 500 m². Cependant, pour devenir propriétaire d’une maison dans le quartier Saint-Antoine, il faut plutôt compter de 600 000 à 800 000 €.

Ils ont considérablement diminué. Un bien affiché à un prix cohérent avec le marché part en moins d’un mois, parfois en une seule semaine. Les logements sans extérieur ou surestimés restent près de trois mois sur le marché.

Nous sommes résolument optimistes car l’année 2022 démarre très bien. Cependant, il est possible que les primo-accédants disparaissent, momentanément, du marché, car leur pouvoir d’achat est impacté par l’inflation et la hausse des taux de crédit immobilier.