Toulouse : les étapes d’une location d’appartement entre particuliers

Une annonce bien conçue attire l'attention des locataires potentiels. Indiquez le type d’appartement (studio, T2, T4 familial…), sa superficie mais aussi le quartier ! Certains secteurs prisés des locataires toulousains méritent d’être mis en évidence : Saint-Étienne, les Carmes, Compans-Caffarelli, Côte pavée, les Minimes…

N'hésitez pas à mentionner des atouts spécifiques : vue sur la Garonne, proximité de la ligne A ou B du métro...

Le soin apporté aux photographies est au moins aussi important dans le cadre d’un investissement locatif à Toulouse. Des clichés en haute résolution, lumineux, bien cadrés mettent en valeur votre bien.

Regroupés dans le dossier de diagnostics techniques (DDT), les diagnostics immobiliers sont annexés au bail. Il est recommandé de les réaliser au plus tôt afin de ne pas retarder la mise en location.

Les formalités obligatoires incluent :

• le diagnostic de performance énergétique (DPE). Près d’un quart des logements de Haute-Garonne sont encore des passoires énergétiques classées E, F ou G ; 
• l'état des risques et pollutions (ERP). La ville de Toulouse est notamment concernée par des risques liés à l'eau, à la sécheresse, aux séismes, à l’industrie ;
• le constat de risque d'exposition au plomb (CREP), seulement si le permis de construire est antérieur à 1949. Cela concerne environ 12 % des logements toulousains ;
• les diagnostics électricité et/ou gaz. À prévoir si les installations respectives dans le logement datent de plus de quinze ans. 

Près de 130 diagnostiqueurs certifiés exercent sur la commune de Toulouse.

Toulouse est située dans une zone immobilière tendue. La principale conséquence concerne la fixation du loyer lors d'une relocation. Moins de 18 mois se sont écoulés depuis le départ de l’ancien locataire ? Le nouveau loyer ne doit pas, sauf exceptions, excéder le dernier loyer appliqué au précédent occupant. 

La ville rose, en revanche, n'est pas située dans une zone d'encadrement des loyers – à la différence de Bordeaux ou Montpellier, par exemple. Les loyers ne font donc pas l’objet d’un plafonnement. Les propriétaires sont libres de fixer le montant du loyer initial, dans le respect des règles évoquées ci-dessus.

N’oubliez pas d’insérer une clause de révision annuelle du loyer dans le bail de location.

La première étape consiste à faire visiter l’appartement puis à recueillir les candidatures des personnes intéressées. Un dossier complet est un premier gage de fiabilité. 

Étudiez ensuite en priorité les revenus des candidats. Ils doivent représenter trois fois le montant du loyer ou s'en approcher au maximum : par exemple 2 100 € net pour un loyer mensuel de 700 €.

Le locataire dispose-t-il d'un garant solide ? La garantie Visale, proposée par Action Logement, est une option intéressante. À Toulouse, elle peut couvrir les loyers d’un montant maximal de 1 300 €. Elle est accordée, sous conditions, à des locataires au profil spécifique : salariés du privé de plus de 30 ans, jeunes de 18 à 30 ans, bénéficiaires du bail mobilité…

La rédaction du bail de location doit obéir à un formalisme précis, spécifique aux zones immobilières tendues. N’hésitez pas à vous aider d’un modèle à télécharger en ligne.

Le marché de l’immobilier locatif à Toulouse est réactif et concurrentiel. Une agence locale peut vous apporter un soutien technique et logistique indispensable au quotidien.