Sur le papier, la décision reste symbolique : la société espagnole, Martinsa-Fadesa, était en cessation de paiement depuis 2008. C’est la plus grande faillite d’un groupe immobilier en Espagne.
Cette faillite était attendue et n’a pas surpris les Espagnols. L'autorité boursière espagnole, la CNMV, a, en effet, mis un terme au faux suspens autour du géant de l’immobilier espagnol Martinsa-Fadesa en engageant un processus de liquidation. Le plan de sauvetage exposé par le leader immobilier espagnol n'a pas été estimé viable. Martinsa-Fadesa avait déjà déposé le bilan en 2008, durement secoué par la crise des subprimes, ne pouvant faire face aux 7 milliards d'euros de dettes. Le promoteur avait été accusé d’avoir complaisamment contribué à l'explosion de la bulle immobilière en Espagne, installant ainsi le pays dans la crise.
7 M€ de dettes, les financiers jettent l'épongent
La CNMV n'a fait que suivre la décision des banques, qui avaient paraphé un accord pour permettre à Martinsa Fadesa de restructurer et échelonner sa dette en 2011 mais qui ont refusé d’aller au-delà en désapprouvant le dernier plan. Celui-ci prévoyait de capitaliser la dette en échange de 70 % de la compagnie. Martinsa Fadesa laisse un passif de près de 6,995 milliards d’euros de dettes, dont 3,2 milliards auprès des banques. Pour éponger ses dettes, elle ne dispose que de 2,392 milliards d’euros d’actifs, et laisse donc un « trou » de 4,6 milliards.
Le marché de la construction en France
Le marché immobilier de la construction en France donne des signes des reprises. Les nouvelles mesures mis en place par le gouvernement, comme la loi Pinel, font mouche auprès des investisseurs. Pour 2015, les promoteurs misent sur 10 % de ventes en plus en 2015, ce qui porterait le nombre de logements neufs vendus à plus de 85 000 unités.
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