Alors que de nombreux Portugais ont cru à une blague, le gouvernement du pays, lui, était très sérieux. Les propriétaires qui bénéficient d’une belle vue et d’une grande luminosité vont payer une nouvelle taxe pour continuer à bénéficier de ce privilège.
Au portugal, voir la mer de son logement va coûter cher...
Les Portugais qui sont propriétaires de logements situés dans des zones pittoresques, ensoleillées et offrant une belle vue devront bientôt payer une nouvelle taxe. Cette décision a été prise en raison de la crise financière, suite à laquelle la construction de logements neufs a chuté dans le pays, entrainant une baisse sensible des revenus de la taxe d’habitation. Cela a amené le gouvernement à chercher différentes pistes pour compenser ce manque à gagner. C’est dans ces conditions que la « taxe soleil » est née. Le gouvernement portugais tente de justifier cette taxe par la volonté d’obtenir une plus grande équité fiscale entre les contribuables, en se rapprochant le plus possible de la valeur réelle de leur habitation. Et pourtant, la « taxe soleil » est loin de faire l’unanimité, notamment chez les promoteurs immobiliers, qui s’interrogent sur la subjectivité de cette taxe.
Bon à savoir
Une vue sur la mer ferait augmenter la taxe d'habitation de 20 %. Par contre, une vue sur un cimetière ou une station d'épuration ferait diminuer de 10 % la taxe foncière !
La « taxe soleil » ne va pas toucher tous les biens immobiliers
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la « taxe soleil » pourrait engendrer des situations totalement absurdes. Ainsi, la taxe foncière, des appartements situés dans le même immeuble, varierait en fonction de l'étage : ce dernier déterminerait la « valeur de la vue ». Par exemple, une vue sur la mer ferait augmenter la taxe d’habitation de 20 %. En revanche, une baisse de 10 % serait accordée aux ménages vivant dans des logements exposés au nord, situés en rez-de-chaussée ou situés face à un cimetière (sauf si la mer se trouve derrière celui-ci…). Cette « taxe soleil » concernerait uniquement les nouvelles constructions et les habitations devant être réévaluées.
Bon à savoir
Les biens immobiliers concernés ont une valeur fiscale d'au moins 250 000 €.
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