« A Martigues, le prix des maisons est à la hausse »
Dans le secteur de Martigues, les acquéreurs sont toujours nombreux et leurs critères de recherches immobilières ont évolué tout au long de la crise sanitaire. Emilie Vilotte, directrice de l’agence ERA Martigues, nous éclaire sur ce marché immobilier en forte progression.
Dans quel secteur intervenez-vous ?
Nous réalisons des transactions immobilières et notre zone de chalandise est exclusivement Martigues. Nous intervenons également jusqu’à 15 km aux alentours, mais nous sommes surtout experts des marchés immobiliers de Martigues, Port de Bouc, Châteauneuf-les-Martigues, Saint-Julien, Saint-Pierre, Lavéra, etc.
Le marché immobilier à Martigues est-il dynamique ?
Il est très dynamique, l’immobilier n’a absolument pas ralenti, bien au contraire. Les maisons ont pris plus de valeur, elles se vendent plus cher qu’en 2019. Depuis le premier confinement de 2020, l’immobilier va très vite pour les maisons, les prix sont donc à la hausse.
Les acquéreurs, qui sont-ils ?
Leur profil est identique à ce que nous connaissions, nous n’avons pas connu de ruée des Franciliens vers notre secteur. Nous rencontrons toujours des primo-accédants qui achètent des petits appartements, des cadres supérieurs qui évoluent dans leur projet d’acquisition lorsque la famille s’agrandit et les investisseurs sont toujours présents.
Les prix immobiliers à Martigues s’élèvent en moyenne à 2 900 €/m².
Quels sont les logements les plus prisés à Martigues ?
Les investisseurs achètent beaucoup de logements qu’ils divisent en lots, cela se démocratise de plus en plus. Ils recherchent la rentabilité, or aujourd’hui tout le monde a compris que la pierre demeure la valeur sûre financièrement. En termes de confort, les acquéreurs recherchent des volumes plus spacieux, des bureaux ou des espaces pouvant être aménagés comme tel car nous avons tous été confrontés au télétravail. Les espaces de vie sont donc exploités différemment. Les salons deviennent à la fois des pièces à vivre, des bureaux, des salles de sport, des espaces dédiés aux devoirs des enfants, etc.
Qu’est-ce que les acquéreurs recherchent en ce moment ?
Ceux qui recherchent une maison désirent également du calme et très peu de voisinage. On relève étonnamment peu de recherches dans l’hypercentre, même en ce qui concerne les primo-accédants. Les établissements de bouche étant fermés, on ressent un désintérêt pour ces emplacements en centre-ville. Les T4 sont toujours recherchés par les acquéreurs occupants, les investisseurs recherchent des T2 et des T3.
Martigues abrite 60 % d’appartements.
Vos clients acquéreurs sont-ils encore financés facilement ?
Sans trop de difficultés, même les primo-accédants obtiennent un financement à 110 %. Globalement, à partir du moment où ils n’exercent pas un métier de bouche, les clients sont financés sans problème et la plupart bénéficie d’un apport.
Est-ce que vous relevez une pénurie de biens en vente sur le marché immobilier ?
Je parlerais plutôt de ralentissement. Parce qu’avant le confinement, les gens mettaient en vente parfois sans conviction, parfois par curiosité. Alors qu’aujourd’hui, ceux qui mettent en vente sont motivés et vont au bout de leur projet.
Quel conseil prodiguer à une personne qui veut acheter à Martigues ?
Nous conseillons aux acquéreurs d’être plus réalistes par rapport au marché existant. Nous n’acceptons plus les recherches qui ne sont pas réalistes, nous les redirigeons vers un bien qui correspond davantage à leur budget.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)