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« Le marché de l’immobilier trouvillais est porté par les résidences secondaires »

Louis Duchesne
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À Trouville-sur-Mer, l’offre et la demande sont dynamiques. Comme le précise William Aloé, directeur de l’agence immobilière Normandy Castel à Trouville-sur-Mer, les biens sans extérieur ou disposant d’une mauvaise note énergétique sont ceux dont le prix de vente baisse le plus.

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Longue de 600 kilomètres, la côte normande est pleine de charme. © RossHelen – Getty Images
William Aloé développe son point de vue du marché immobilier à Trouville-sur-Mer ©Edito SeLoger

Comment se porte le marché de l’immobilier dans votre secteur ?

Le marché trouvillais est sous cloche. Il est dynamisé par le marché des résidences secondaires. La Normandie et la Bretagne sont des régions ayant le vent en poupe, qui continuent d’attirer les acquéreurs.

En octobre 2023, nous disposons d’un stock de biens plus important qu’il y a un an. Nous avons quasiment multiplié par 5 nos mandats de vente. Il y a plus d’offres sur le marché. De son côté, si la demande s’est réduite depuis 2 ans, elle reste toujours active. Elle est composée à 90 % de Parisiens et de Franciliens.

En résumé, le marché de l’immobilier se porte plutôt bien dans le secteur de Trouville-sur-Mer.

Bon à savoir

En moyenne, le prix de vente au mètre carré s’élève à 5 990 € à Trouville-sur-Mer.

Le marché de la maison individuelle était sorti renforcé de la crise sanitaire. Est-ce toujours le cas à Trouville-sur-Mer ?

Oui, nous vendons toujours autant de maisons individuelles. Les plus prisées sont celles qui possèdent un extérieur. Nous rencontrons des difficultés à vendre les logements qui en sont dépourvus. Concernant le DPE, les passoires thermiques sont les biens les plus pénalisés.

En réalité, tous les logements « standards » ou « conformes » sont pénalisés parce qu’il est plus facile de les comparer les uns avec les autres. Et dès qu’il y a des travaux ou des DPE compliqués, ils subissent une décote en matière de prix.

Confirmez-vous que les acquéreurs recherchent des terrains plus petits ?

Oui, avec l’inflation et les taux d’intérêt qui montent, les acheteurs s’intéressent beaucoup plus aux dépenses globales d’un logement. Ils regardent ses dépenses énergétiques pour savoir combien il va leur coûter à l’année en chauffage.

Ils se penchent sur d’autres postes comme les coûts liés à l’environnement de la maison. Si elle a un grand terrain, cela peut engendrer des charges supplémentaires. Il faut aussi tenir compte de l’augmentation des impôts locaux. En 2024, les propriétaires d’une résidence secondaire verront leur taxe d’habitation bondir de 20 %. Tous ces frais viennent alourdir les dépenses.

Aujourd’hui, c’est un vrai luxe d’acheter une résidence secondaire à Trouville-sur-Mer.

Bon à savoir

À Trouville-sur-Mer, 67 % des biens immobiliers sont des appartements. 33 % sont des maisons. La ville compte 65 % de résidences secondaires.

Qui sont vos clients ?

Nos clients recherchent en grande majorité à acquérir des résidences secondaires. La notion de télétravail a un impact dans la mesure où les propriétaires trouvillais peuvent se permettre de prendre, au lieu d’un week-end de 2 jours, un week-end de 3 jours, voire 4. Soit ils débordent sur le lundi, soit ils viennent à Trouville-sur-Mer par anticipation, dès le jeudi soir.

Une faible proportion de nos clients possédant une résidence secondaire décide de s’installer définitivement en Normandie.      

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William Aloé
Directeur de l’agence immobilière Normandy Castel, 1 rue Victor Hugo, 14360 Trouville-Sur-Mer.
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