Parking vs chambre de bonne : comment bien investir vos économies à Paris ?
Les achats de parkings et de chambres de bonne sont les opérations immobilières les plus accessibles à Paris. Prix, rentabilité… tout ce qu’il faut savoir sur ces 2 investissements avant d’y placer vos économies.
Quel prix pour un parking ou une chambre de bonne à Paris ?
Quand on a peu d’économies, investir dans un parking ou une chambre de bonne peut être une bonne idée. Le réseau Guy Hoquet a mené une enquête pour savoir si ces 2 opérations étaient aussi rentables à Paris. Pour commencer, nous pouvons noter une différence significative dans le prix d’achat. Il faut compter environ :
- 24 781 € pour un parking.
- 120 750 € pour une chambre de bonne.
Rentabilité à court terme : avantage au parking
Le parking est plus intéressant lorsque l’on s’intéresse au rendement : 5,79 % avec un loyer annuel qui avoisine les 1 500 €, contre 5,29 % pour la chambre de bonne, qui culmine pourtant à près de 6 500 € annuels. « Si ce résultat peut sembler surprenant, il est en réalité tout à fait logique. Avec un investissement initial moindre et des travaux rares voire inexistants, un parking nécessite une implication budgétaire plus restreinte et est donc plus facilement rentabilisé qu’une chambre de bonne », selon Fabrice Abraham, Directeur Général du réseau immobilier.
Bon à savoir
Le prix du m² à Paris est de 9 209 € (Source : LPI-SeLoger)
Investissement à long terme : avantage aux chambres de bonne
Si investir dans un parking peut sembler aujourd’hui plus intéressant, la tendance pourrait s’inverser dans les années à venir. Pour Fabrice Abraham, cette inversion de tendance serait due à la « politique de la Ville de Paris visant à réduire l’utilisation des voitures dans la capitale, à favoriser les transports en commun et les véhicules électriques (impliquant des travaux coûteux, avec la pose d’une borne de recharge au sein des parkings). » D’ailleurs, le réseau note déjà une baisse d’environ 30 % des demandes de parking sur les 3 dernières années. Alors que nous étions sur un marché où la demande était prédominante sur l’offre, de moins en moins dotés de voitures, les Parisiens n’en font plus un critère déterminant dans leur recherche de bien. Actuellement, même un parking mis sur le marché de la location/vente à un prix convenable peut ne pas trouver preneur. Un phénomène qui pourrait s’amplifier dans les prochaines années.
Parking : une demande en baisse
Les demandes de places de parking à Paris sont en baisse d’environ 30 % sur les 3 dernières années !
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