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C’est quoi, un mandataire immobilier ?

Anissa Duport-Levanti
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Tantôt fantasmé et tantôt décrié, le métier de mandataire reste souvent flou. En quoi est-il différent de celui d'agent immobilier ? Faut-il un diplôme spécifique ? Combien permet-il de gagner ? On vous explique.

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mandataire agent immobilier © Kateryna
Le métier de mandataire s'exerce en toute indépendance mais avec l'appui d'un réseau. © Kateryna
Sommaire

Le mandataire : un agent indépendant en immobilier

Un mandataire immobilier a pour rôle de mettre en relation vendeurs et acheteurs lors d’une transaction immobilière, afin notamment de trouver un accord entre eux sur le prix de vente d’un bien. Pour ce faire, le vendeur signe un mandat de vente au professionnel, qui se charge ensuite de trouver un acquéreur pour le bien. Le mandataire réalise également une estimation du bien et accompagne le vendeur jusqu’à la signature de la vente définitive chez le notaire. « Ce qui fait la richesse de ce métier, c’est la multiplicité et la variété des missions. Au sein d’une même journée, on va à la fois prospecter, rencontrer des clients potentiels, présenter une offre d’achat et la négocier, proposer les services d’un courtier… On doit vraiment être à l’écoute de nos clients et les rassurer, c’est une partie de ce métier que j’apprécie particulièrement », détaille Inès Combeuil, mandataire chez SAFTI depuis 12 ans.

Mais alors, quelle différence avec un agent immobilier ? Contrairement à l’agent immobilier, le mandataire jouit d’une plus grande autonomie. En effet, l’agent immobilier doit détenir la carte professionnelle (Carte T) pour pouvoir exercer, comme l’indique la loi Hoguet du 2 juillet 1970, qu’il dépende d’une agence immobilière ou travaille de façon indépendante. Or, pour l’obtenir, il faut avoir un BTS profession immobilière ou d’un Bac + 3 commercial, économie ou juridique, ou bien justifier de 10 ans d’expérience professionnelle. Le mandataire, lui, travaille au sein d’un réseau de mandataires qui détient la carte professionnelle, mais il n’a pas besoin d’en disposer personnellement.

Faut-il un diplôme pour être mandataire ?

Il n’est donc pas nécessaire d’avoir fait des études spécialisées pour devenir mandataire, c’est un métier auquel tout le monde peut avoir accès. Toutefois, bien se former est essentiel si vous choisissez ce type de reconversion ! « Dès que le contrat est signé, on entame une formation initiale de 3 jours qui présente le B.A-BA du métier, et ce en présentiel dans la ville la plus proche ou en distanciel si l’on fait face à des contraintes privées », détaille Romain Vandensteendam, ancien salarié du secteur bancaire qui s’est reconverti en tant que mandataire chez SAFTI depuis deux ans. « Ensuite, pendant les 3 premiers mois, on a des formations chaque semaine en distanciel sur un thème précis (prise de mandat, suivi de dossier, pige téléphonique…) afin de rentrer plus dans le détail, puis nous avons accès à de nombreuses formations tout au long de l'année pour se perfectionner. Et c’est sans compter les formations en e-learning pour se former sur de nombreux sujets en autonomie ! » 

Ce type d’accompagnement est nécessaire afin d’assurer aux mandataires les compétences requises pour mener à bien leurs missions, remporter des mandats et vendre avec succès les biens qui leur sont confiés. Les réseaux de mandataires assurent donc leur formation et SAFTI propose également un suivi au long cours, avec un coach qui réalise un suivi régulier et qui est sollicitable au moindre problème. « J’étais professeure d’espagnol avant de devenir mandataire. Au moment de ma reconversion je n’y connaissais rien, je n’avais aucune expertise ni connaissance du métier comme c’est le cas de nombreux mandataires, mais j’étais motivée ce qui est le plus important et ça s’est très bien passé », confie Inès Combeuil. « Pour moi, les qualités essentielles du mandataire sont la persévérance car c’est au début que c’est le plus difficile, l’amour des gens car on défend leurs intérêts et leur projet, mais aussi l’écoute et la rigueur. »

Le métier de mandataire ne nécessite aucun diplôme ou compétence immobilière préalable.

Quel est le statut d’un mandataire ?

Le mandataire a un statut d’agent commercial. Il est son propre employeur et commence généralement en micro-entreprise. Lorsque le plafond de revenus est dépassé, le mandataire change pour une gestion en entreprise individuelle, mais sa comptabilité plus complexe nécessite alors le recours à un expert comptable. « Ce statut confère une liberté très précieuse : on peut avoir un volume de travail à sa convenance, selon le temps que l’on est prêt à investir dans cette activité », explique Inès Combeuil. « J’ai personnellement choisi de l’exercer à temps plein en aménageant mes horaires, ce qui me permet de faire du tennis en heures creuses par exemple, mais il y a aussi des retraités ou des salariés qui font ça en complément de leurs revenus, des parents qui choisissent un rythme à mi-temps pour passer plus de temps avec leurs enfants… En revanche, ce fonctionnement ne correspond pas à tout le monde car certains préfèrent un salaire fixe mensuel, or le mandataire évolue plutôt à un rythme annuel car on peut ne rien vendre pendant quelques semaines, puis faire une ou plusieurs ventes rapprochées qui compensent les semaines précédentes. »

Un réseau sur lequel s’appuyer

Ce fonctionnement en indépendance peut inquiéter pour son aspect solitaire. En effet, travailler en autonomie dans un domaine complexe comme l’immobilier peut faire peur, surtout en reconversion professionnelle. Toutefois, si ce métier se fait de façon relativement indépendante, le réseau joue un rôle primordial. Ainsi il apporte un soutien professionnel sur tous les aspects du métier : commercial, marketing et communication, administratif, comptabilité et juridique

« Au sein du réseau, les autres mandataires ne sont pas des concurrents mais des partenaires : on va donc pouvoir booster nos ventes grâce à l’inter-mandat et les échanges avec nos collègues, on peut aussi se remplacer pendant nos vacances respectives, ce qui permet de ne pas perdre de mandat et d’assurer un suivi de nos dossiers… SAFTI nous offre même la possibilité de recruter et de monter notre propre équipe ! Cela nous permet de créer et manager une équipe et donne accès à des revenus supplémentaires. Actuellement, nous sommes 15 dans la mienne et si un jour je le souhaite, je pourrais transmettre mon équipe à un autre mandataire », détaille Inès Combeuil. 

Même son de cloche du côté de Romain Vandensteendam : « En plus de la liberté que nous procure le statut de mandataire, nous faisons la rencontre au sein du réseau de personnes aux profils très variés, ce qui est très enrichissant humainement et fait aussi la force du réseau car nous avons tous beaucoup de choses à nous apporter. Et SAFTI est également un réseau ouvert à l’international, avec des équipes en Espagne, au Portugal, en Allemagne, et prochainement en Italie, ce qui donne des opportunités de mouvement si l’on veut changer de territoire. »

Le mandataire immobilier a un statut d'indépendant : micro-entreprise, entreprise individuelle ou régime réel, selon ses préférences et sa situation.

Combien gagne un mandataire immobilier ?

C’est la question qui est sur toutes les lèvres lorsque l’on aborde le métier de mandataire immobilier ! La réponse est simple : tout dépend de votre niveau d’implication. Un mandataire qui exerce cette activité en complément d’une autre, ou à temps partiel, gagnera forcément moins qu’un mandataire qui l’exerce à plein temps et à un rythme soutenu. De plus, il faut noter que plus vous gagnez en expérience et en réseau, plus vous obtenez de légitimité et de mandats de vente, et donc de revenus. Le métier de mandataire est donc un marathon plus qu’un sprint. Il est toutefois difficile de donner une fourchette de rémunération, car cela dépend largement du niveau d’expérience et d’implication du mandataire, d’autant qu’il faut également tenir compte de la situation globale du marché immobilier et de l’activité. Mais Inès Combeuil indique tout de même qu'entre « les 2 premières années d’exercice et le moment où l’on est bien installé, on peut multiplier son chiffre d'affaires par 5 ! » 

Romain Vandensteendam, lui, se félicite d’avoir engrangé ses premiers mandats dès la fin des trois mois de formation, et avoir réalisé une dizaine de ventes durant sa première année d’activité. « Ensuite, en 2022, j’ai fait 27 ventes et j’en suis déjà à 7 depuis début janvier 2023… C’est exponentiel grâce aux recommandations issues des mandats précédents et la notoriété qui grandit au fil du temps. Mais il vaut mieux débuter en tant que mandataire avec un petit matelas, je dirais 6 mois de salaire au minimum pour les charges notamment et pouvoir voir venir. » Vous pouvez donc vivre du seul métier de mandataire et bien gagner votre vie, en gardant en tête que ce métier peut induire des revenus inégaux sur l’année. 

Si vous envisagez de devenir mandataire immobilier, le réseau SAFTI peut vous aiguiller.

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