Le calcul de la surface est une étape indispensable lors de la vente d'un bien. Pour disposer de données précises, utilisez notre simulateur interactif gratuit de calcul de surface. On vous explique comment ça marche !

Simulateur interactif de calcul surface en m2
Découvrez le simulateur de calcul de surface gratuit SeLoger. Il vous suffit de renseigner vos données de mesure pour chaque pièce, de choisir la forme adéquate (carré, rectangle, cercle, etc.) pour obtenir une vue détaillée et précise de sa surface. Un outil simple et intuitif.
Comment utiliser le simulateur ?
Pour exploiter au maximum les fonctionnalités de notre simulateur, voici la marche à suivre en 3 étapes : prise des mesures, choix de la forme et interprétation des résultats.
Étape 1 : mesurer votre pièce (ruban, laser, plan, tolérances)
La première phase consiste à mesurer l'espace de la pièce concernée. Pour cela, plusieurs méthodes sont envisageables.
Pour des mesures manuelles classiques, utilisez un ruban. C'est la solution la plus accessible. Elle est parfaitement suffisante pour les petites pièces.
Pour les pièces rectangles et carrées, c'est très simple, vous tendez le ruban d'un coin à un autre. Veillez à maintenir le ruban bien tendu et perpendiculaire aux murs pour éviter les erreurs de mesure. Pour une pièce ronde, il faut mesurer son diamètre central.
Le télémètre laser offre une précision supérieure et facilite grandement la prise de mesures, surtout pour un large périmètre. Il permet également d'évaluer rapidement la hauteur sous plafond.
Si vous ne disposez pas d'instruments de mesure, référez-vous au plan du logement. Mais faites attention. Parfois, les plans théoriques peuvent varier légèrement de la réalité. On appelle cette différence la tolérance (marge d'erreur acceptable).
Une fois que vous avez vos données, indiquez-les dans les champs dédiés dans notre calculatrice en ligne.
Étape 2 : choisir la forme adéquate (carré, rectangle, cercle, L, T)
En plus des éléments chiffrés, sélectionnez la forme géométrique qui correspond le mieux à votre pièce :
- rectangle : vous renseignez la longueur et la largeur pour obtenir instantanément la surface ;
- carré : une seule mesure suffit, l'aire est calculée à partir du carré (2) de cette donnée ;
- cercle : intégrez le diamètre ou le rayon pour que le simulateur applique la formule 𝝅 x r² ;
- forme en T : décomposez l'espace en deux rectangles et renseignez les dimensions de chaque partie ;
- forme en L : le simulateur additionne automatiquement les différentes sections en forme de rectangle.
Étape 3 : interpréter le résultat
Le simulateur vous propose un résultat qui correspond aux mesures que vous avez prises. Cela signifie que vous disposez d'une surface brute qui intègre tous les espaces, même les zones partiellement utilisables.
Si vous souhaitez mettre en vente votre bien, la surface à intégrer dans l'annonce est la surface habitable. Cette donnée soustrait toutes les aires de moins de 1,80 m de hauteur sous plafond du résultat final.
Pourquoi calculer précisément la surface de vos pièces
Une obligation légale
La loi impose aux vendeurs en copropriété de renseigner la surface habitable pour les lots de plus 8 m2. Dans le cas d'une erreur, le prix de vente peut être modifié à la hausse. D'où l'importance de disposer de données exactes.
Une estimation immobilière précise
Le prix d'un bien se calcule au mètre carré. C'est la donnée utilisée par les acquéreurs pour comparer les prix des appartements entre eux. Pour valoriser votre patrimoine, vous devez absolument indiquer une surface exacte. Si celle que vous indiquez est trop faible, vous pouvez perdre jusqu'à plusieurs milliers d'euros. Si elle est plus élevée que la réalité, vous risquez de nuire à votre réputation.
Optimiser l'aménagement
Grâce à une mesure précise de votre surface de plancher, vous décidez du mobilier le mieux adapté pour chaque pièce. Une simple évaluation de hauteur sous plafond imprécise peut avoir des conséquences fâcheuses comme l'impossibilité de relever une armoire ou une penderie.
Surface habitable, loi Carrez, surface utile : quelles différences ?
Surface habitable, surface utile, habitable... Quelles sont les distinctions entre toutes ces dénominations ?
La surface habitable
La surface habitable correspond à la superficie totale des planchers d'un bien, en excluant les murs, cloisons, marches, cages d'escaliers et embrasures de porte et de fenêtre. Ne sont considérées que les pièces avec une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m.
La surface loi Carrez
La surface loi Carrez concerne exclusivement les lots de copropriété destinés à la vente. Ce calcul d'espace intègre, en plus de la surface de plancher clos, les combles aménagés en grenier, sous-sols et caves dès lors qu'ils présentent une hauteur sous plafond d'au moins 1,80 m.
La surface utile
La surface utile comprend la moitié de la surface des annexes du logement (balcon, terrasses, cave, buanderie, dressing, véranda, etc.) en plus de la surface habitable. Elle permet d'offrir une vision réaliste de l'aire totale d'une construction.
La surface pondérée
La surface pondérée est une méthode de calcul alternative à la surface utile. Elle propose des coefficients différents en fonction des espaces. Par exemple, le balcon est comptabilisé à 50 % de son espace et la cave à 20 %. L'objectif est d'affiner l'évaluation de la surface en tenant compte de l'usage réel de chaque pièce. En effet, on passe généralement plus de temps sur son balcon que dans sa cave ou sur son parking.
Conseils pour un mesurage précis
- Avant de prendre des mesures, commencez toujours par dégager l'espace. Ne laissez pas de mobilier contre le mur qui pourrait nuire à vos mouvements.
- Munissez-vous également d'un crayon et d'un carnet pour dessiner un croquis de la pièce et noter chaque nombre.
- Choisissez un instrument de mesure adapté. Le ruban est parfait pour les petites pièces. L'outil le plus précis reste le laser, surtout pour les surfaces complexes (en L ou en T).
- Enfin, vérifiez toujours vos mesures. Si vous constatez un écart, recommencez jusqu'à obtenir deux résultats identiques.
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