« Dans le 12e arrondissement de Marseille, les prix ont beaucoup augmenté »

La rédaction
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Dans le 12e arrondissement de Marseille, les prix de l’immobilier ont grimpé ces derniers temps. Découvrez avec Olivier Chartier, directeur de Pardo & Chartier Immobilier, toutes les informations clés pour mieux comprendre le marché de ce secteur.

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« Dans le 12e arrondissement de Marseille, les prix ont beaucoup augmenté »
Les maisons sont des biens très appréciés par les acheteurs dans le 12e arrondissement de Marseille. © Umat34 – Shutterqstock

Pour commencer, pouvez-vous nous faire un bilan de l’année écoulée ?

Sous les effets conjugués d’un rattrapage des prix qui avaient baissé ces dix dernières années, de taux d’intérêt immobiliers très inférieurs au niveau actuel de l’inflation, d’une épargne disponible abondante et le sentiment de sécurité que procure la possession d’un « chez soi bien à soi », les valeurs de vente ont augmenté, mais de façon différenciée selon la nature des biens et leur typologie. Cette situation de « bulle » oblige les professionnels à la plus grande prudence afin d’aider vendeurs et acheteurs à fiabiliser leurs projets immobiliers.

Quelles sont les rues ou les secteurs les plus prisés du 12e arrondissement ?

Le premier est Saint-Barnabé, très apprécié des acquéreurs et notamment des retraités. En effet, c’est un petit village avec beaucoup de commerces, le métro et de très bonnes écoles. Nous sommes ici dans une des parties les plus recherchées du 12e arrondissement, mais ce n’est pas la seule. Bois Luzy est, par exemple, aussi très demandée. C’est une zone comprenant quelques résidences des années 60 très abordables, des immeubles plus récents et beaucoup de maisons individuelles. De même, Montolivet offre aux acheteurs un large choix de maisons individuelles et d’appartements, comme Saint-Julien. Ce qui caractérise le 12ème arrondissement, c’est d’avoir su conserver d’anciens noyaux villageois qui, au fil du temps, ont été intégrés à l’arrondissement. C’est vrai aussi pour Beaumont, Les 3 Lucs, les Caillols et le Fourragère, ces deux derniers étant à la jonction avec le 11e arrondissement.

Quel est le délai de transaction moyen dans le 12e arrondissement de Marseille ?

La durée moyenne de commercialisation est actuellement de six semaines et parfois moins. Cependant, il arrive que cela prenne plus de temps, soit parce que le bien s’adresse à un segment de marché très réduit en nombre de clients potentiels, soit parce que le prix de départ est trop élevé par rapport à ce que recherchent les clients auxquels il s’adresse. En tout état de cause, au-delà de trois/quatre mois de commercialisation, il est nécessaire d’ajuster le prix de vente pour « rentrer » dans le marché. Dans la conjoncture actuelle, il est assez fréquent que certains vendeurs, pensant que l’offre de biens est faible, n’hésitent pas à fortement augmenter les tarifs. En réalité, cette impression de raréfaction de l’offre disponible est inexacte en raison du nombre important d’acteurs qui interviennent sur le marché. Les acheteurs ayant des demandes très précises, chacun pense qu’il y a peu de propositions de ventes disponibles. Pour en revenir aux délais de vente, si les niveaux de prix dépassent la solvabilité des acheteurs, les commercialisations prendront plus de temps. Jusqu’à douze mois, le temps que tous les acteurs intègrent la nouvelle réalité du marché.

Pouvez-vous me donner des exemples de prix qui reflète l’état du marché ?

À Saint-Barnabé, un appartement T2 de 46 m², avec une terrasse de 8 m² et un parking, est affiché à 199 000 €, un T4/5 de 93 m² plus balcon dans le quartier de Saint-Julien est à 196 000 €. Dans le secteur de Montolivet, un appartement T4 de 90 m² avec une terrasse de 17 m² dans une belle résidence se vend 350 000 €. Une bastide de 210 m² au cœur de Saint-Barnabé village revient à 1 150 000 €, voire plus selon ses caractéristiques et son emplacement. Mais on trouve aussi des maisons à moins de 500 000 €, par exemple une maison T3/4 de 94 m² sur un terrain de 540 m² aux Olives, dans le 13e limitrophe au 12e est en vente au prix de 395 000 €. Il y a donc un large choix possible en fonction du profil du client.

« Dans le 12e arrondissement de Marseille, il y a des biens pour tous les budgets »

Olivier Chartier, directeur de Pardo & Chartier Immobilier

Quelle est la meilleure saison pour vendre/acheter dans le 12e marseillais ?

Il n’y a pas de saisons plus favorables que d’autres. Le marché du 12e est actif tout au long de l’année, même s’il est sans doute plus agréable de visiter une maison quand son jardin est en fleurs ou un appartement à la lumière de l’été. 

Pour finir, pouvez-vous nous présenter votre agence ?

Mon épouse, Le Pardo du nom de l’agence et moi-même avons créé l’agence en 2005. Nous sommes cinq avec 4 salariés. Chacune et chacun sont spécialisés sur un secteur précis et nous formons plus un équipage qu’une équipe. Ce qui nous caractérise c’est la solidarité mutuelle, un fort sens de l’éthique et des responsabilités ainsi qu’une grande capacité d’écoute. Toutes nos décisions et toutes nos actions sont élaborées et mises en œuvre collectivement. Cette solidarité fait notre force et nos clients en témoignent via le site Opinion System.

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Olivier Chartier, Directeur Pardo & Chartier Immobilier
Pardo & Chartier Immobilier, 101 rue de l’Aiguillette, 13012 Marseille
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